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LA GRANDE FRACTURE DE L’OCCIDENT FACE AU MONDE MULTIPOLAIRE | GUY METTAN | GPTV LA MATINALE

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Le 2 décembre 2024, Guy Mettan était l’invité de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, pour La Matinale de Géopolitique Profonde.

Guy Mettan est un journaliste et homme politique suisse, ancien directeur et rédacteur en chef de La Tribune de Genève, ainsi qu’ancien directeur du Club suisse de la presse. Député et ancien président du Grand Conseil de Genève, il est l’auteur de nombreux ouvrages traitant de géopolitique, d’histoire et de société. Son dernier livre, La tyrannie du Bien (Éditions Syrtes, 2022), décrypte les dérives idéologiques de notre époque, notamment la domination des GAFAM, la bien-pensance et les nouveaux mécanismes de censure.

La russophobie occidentale : des racines historiques profondes

Depuis des siècles, l’Occident s’est construit en opposition à la Russie. À partir de Charlemagne, l’Europe catholique et protestante s’est positionnée comme le centre civilisé, rejetant l’Orient orthodoxe. Moscou, héritière de Constantinople après sa chute, est dépeinte comme barbare. Ce discours s’intensifie au XIXe siècle lorsque la Russie impériale devient un rival géopolitique des puissances coloniales comme la Grande-Bretagne et la France.
Au XXe siècle, la révolution bolchevique renforce cette hostilité : l’URSS est perçue comme une menace idéologique au capitalisme. Même après 1991, malgré sa dissolution pacifique, la Russie reste un ennemi, car son indépendance et son rejet de l’hégémonie occidentale contrecarrent les ambitions des États-Unis et de l’Union européenne. La russophobie, constante historique, s’adapte à chaque époque pour justifier la marginalisation de Moscou.

Une russophobie instrumentalisée
Cette hostilité n’est pas fortuite mais délibérée. Après l’effondrement de l’URSS, les États-Unis ont choisi d’isoler la Russie. L’expansion de l’OTAN illustre cette stratégie, malgré les promesses faites à Gorbatchev. L’Occident a soutenu des actions comme le coup d’État de 2014 en Ukraine, forçant Moscou à réagir par l’annexion de la Crimée, acte présenté comme une défense stratégique mais diabolisé.
L’Occident accuse Moscou de cyberattaques, manipulation électorale et expansionnisme, souvent sans preuves, pour légitimer une confrontation et justifier des budgets militaires. Cette posture maintient l’hégémonie américaine au détriment de l’Europe.

Un affrontement contre-productif pour l’Europe
En diabolisant la Russie, l’Occident exclut toute réconciliation. Les sanctions imposées affaiblissent plus l’Europe que Moscou, notamment en termes énergétiques et économiques. La Russie, elle, se tourne vers l’Asie, renforçant ses partenariats avec la Chine et l’Inde, et isolant davantage l’Europe. Ce réalignement affaiblit l’Occident dans un monde multipolaire où l’Europe devient dépendante des États-Unis.
La russophobie persistante empêche une coopération mutuellement bénéfique et condamne les peuples européens à supporter les coûts d’une division stérile.

Allez plus loin dans l’analyse et la compréhension des grands bouleversements, grâce à votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

https://geopolitique-profonde.com/

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La russophobie occidentale : des racines historiques profondes

Depuis des siècles, l’Occident s’est construit en opposition à la Russie. À partir de Charlemagne, l’Europe catholique et protestante s’est positionnée comme le centre civilisé, rejetant l’Orient orthodoxe. Moscou, héritière de Constantinople après sa chute, est dépeinte comme barbare. Ce discours s’intensifie au XIXe siècle lorsque la Russie impériale devient un rival géopolitique des puissances coloniales comme la Grande-Bretagne et la France.
Au XXe siècle, la révolution bolchevique renforce cette hostilité : l’URSS est perçue comme une menace idéologique au capitalisme. Même après 1991, malgré sa dissolution pacifique, la Russie reste un ennemi, car son indépendance et son rejet de l’hégémonie occidentale contrecarrent les ambitions des États-Unis et de l’Union européenne. La russophobie, constante historique, s’adapte à chaque époque pour justifier la marginalisation de Moscou.

Une russophobie instrumentalisée
Cette hostilité n’est pas fortuite mais délibérée. Après l’effondrement de l’URSS, les États-Unis ont choisi d’isoler la Russie. L’expansion de l’OTAN illustre cette stratégie, malgré les promesses faites à Gorbatchev. L’Occident a soutenu des actions comme le coup d’État de 2014 en Ukraine, forçant Moscou à réagir par l’annexion de la Crimée, acte présenté comme une défense stratégique mais diabolisé.
L’Occident accuse Moscou de cyberattaques, manipulation électorale et expansionnisme, souvent sans preuves, pour légitimer une confrontation et justifier des budgets militaires. Cette posture maintient l’hégémonie américaine au détriment de l’Europe.

Un affrontement contre-productif pour l’Europe
En diabolisant la Russie, l’Occident exclut toute réconciliation. Les sanctions imposées affaiblissent plus l’Europe que Moscou, notamment en termes énergétiques et économiques. La Russie, elle, se tourne vers l’Asie, renforçant ses partenariats avec la Chine et l’Inde, et isolant davantage l’Europe. Ce réalignement affaiblit l’Occident dans un monde multipolaire où l’Europe devient dépendante des États-Unis.
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