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1 Mel Robbins: The Let Them Theory, Build a Business and Life on Your Terms | Human Behavior | E329 1:16:55
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On her son’s prom night, Mel Robbins fussed over details that didn’t matter. Her daughter grabbed her arm and said, “Let them. Let them run in the rain. Let them eat where they want. Let them.” Those two simple words hit Mel like a ton of bricks and completely changed how she thinks about control. In this episode, Mel shares some of the pivotal moments that shaped her career, her innovative strategies for overcoming adversity, and how the Let Them Theory can help you navigate business challenges, strengthen relationships, and unlock your true power. In this episode, Hala and Mel will discuss: (00:00) Introduction (02:57) The Power of Action (04:22) Mel's Unforgettable TED Talk Debut (07:00) The 5 Second Rule (07:52) Building Unshakable Confidence (12:04) Turning Adversity into Strength (22:00) The Power of Showing Up for Others (30:40) Why Details Matter in Business (42:32) Understanding the Let Them Theory (51:14) The Let Them Theory in Business Mel Robbins is a motivational speaker, the host of The Mel Robbins Podcast, and a bestselling author of several influential books, including her latest, The Let Them Theory. Known for her groundbreaking 5 Second Rule, she has helped millions of people take action and transform their lives. With 30 million views, her TEDx talk made her a recognized voice in behavior change. Mel is also the CEO of 143 Studios, a female-driven media company creating award-winning content for top brands like LinkedIn and Audible. She is a Forbes 50 Over 50 Honoree and one of USA Today’s Top 5 Mindset Coaches. Resources Mentioned: Mel’s Books: The Let Them Theory: A Life-Changing Tool That Millions of People Can't Stop Talking About : https://amzn.to/4h6quLh The 5 Second Rule: Transform your Life, Work, and Confidence with Everyday Courage : https://amzn.to/3WdAgTX Sponsored By: OpenPhone - Get 20% off 6 months at https://www.openphone.com/PROFITING Shopify - Sign up for a one-dollar-per-month trial period at https://www.youngandprofiting.co/shopify Airbnb - Your home might be worth more than you think. Find out how much at https://www.airbnb.com/host Rocket Money - Cancel your unwanted subscriptions and reach your financial goals faster with Rocket Money. Go to https://www.rocketmoney.com/profiting Indeed - Get a $75 job credit at indeed.com/profiting Active Deals - youngandprofiting.com/deals Key YAP Links Reviews - ratethispodcast.com/yap Youtube - youtube.com/c/YoungandProfiting LinkedIn - linkedin.com/in/htaha/ Instagram - instagram.com/yapwithhala/ Social + Podcast Services : yapmedia.com Transcripts - youngandprofiting.com/episodes-new All Show Keywords: Entrepreneurship, entrepreneurship podcast, Business, Business podcast, Self Improvement, Self-Improvement, Personal development, Starting a business, Strategy, Investing, Sales, Selling, Psychology, Productivity, Entrepreneurs, AI, Artificial Intelligence, Technology, Marketing, Negotiation, Money, Finance, Side hustle, Startup, mental health, Career, Leadership, Mindset, Health, Growth mindset. Career, Success, Entrepreneurship, Productivity, Careers, Startup, Entrepreneurs, Business Ideas, Growth Hacks, Career Development, Money Management, Opportunities, Professionals, Workplace, Career podcast, Entrepreneurship podcast…
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×C’est un phénomène étonnant : certains arbres tropicaux “aiment” recevoir la foudre, ou du moins, ils semblent en tirer profit. Contrairement à l’idée répandue selon laquelle la foudre est toujours destructrice, une étude récente menée par des chercheurs du Cary Institute of Ecosystem Studies suggère que certains arbres auraient évolué pour non seulement tolérer la foudre, mais aussi en bénéficier. Un phénomène loin d’être rare Dans les forêts tropicales, les orages sont fréquents, et chaque éclair peut transporter une énergie colossale — jusqu’à un milliard de volts. En moyenne, un hectare de forêt tropicale peut être frappé plusieurs fois par an. À ce niveau d’intensité, on pourrait penser que la foudre tue systématiquement les arbres. Et pourtant, certaines espèces non seulement survivent, mais semblent prospérer dans les zones les plus foudroyées. Une stratégie évolutive ? L’étude du Cary Institute, publiée en 2023, a observé des forêts en Amérique centrale, équipées de capteurs pour détecter les impacts de foudre. Les chercheurs ont remarqué que certaines espèces d’arbres, comme certains figuiers ou palmiers, étaient touchées de manière disproportionnée par la foudre. Et pourtant, elles n’étaient pas celles qui en mouraient le plus. Au contraire, elles présentaient une capacité étonnante à résister aux dommages, voire à bénéficier de la situation. Pourquoi cette “préférence” pour la foudre ? Plusieurs hypothèses se dessinent. D’abord, ces arbres auraient acquis au fil de l’évolution des caractéristiques physiques particulières : un tronc droit, une hauteur importante, une écorce épaisse, ou des tissus capables de canaliser l’électricité sans être détruits. Mais le plus fascinant, c’est l’idée que la foudre pourrait leur donner un avantage compétitif. En frappant un arbre voisin moins résistant, la foudre peut le tuer ou l’affaiblir, créant une ouverture dans la canopée. L’arbre plus résistant profite alors de la lumière et de l’espace libérés pour croître plus rapidement. En d’autres termes, se faire frapper (et survivre) permettrait à certaines espèces de dominer l’espace. En résumé Loin d’être un accident fatal, la foudre pourrait être un facteur sélectif dans l’évolution des arbres tropicaux. Certaines espèces semblent avoir développé des stratégies pour attirer ou tolérer les éclairs, et en tirer un bénéfice écologique. La nature, une fois de plus, révèle son incroyable capacité d’adaptation… même face à l’électricité du ciel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, il est obligatoire qu’une raquette de tennis de table ait deux faces de couleurs différentes : une rouge et une noire. Ce détail, qui semble anodin, est en réalité le fruit d’une évolution stratégique et réglementaire dans l’histoire du ping-pong. Et pour comprendre cette règle, il faut remonter aux années 1970 et 1980, une époque marquée par des innovations technologiques… et un certain flou réglementaire. À cette période, plusieurs joueurs commencent à utiliser des raquettes aux deux faces recouvertes de revêtements très différents : par exemple, un côté avec un revêtement « backside » très adhérent, capable de produire beaucoup d’effet (ou spin), et un autre avec un caoutchouc « picots longs » ou « anti-top », qui réduit ou inverse les effets. Parmi les joueurs les plus redoutables dans ce style de jeu, on trouve Miloslav Hamer, un joueur tchèque qui, dès les années 1960, expérimentait ce type de raquette. Mais c’est dans les années 1980 que cette tactique atteint son apogée, notamment avec des joueurs comme John Hilton, un Britannique, qui remporte de manière inattendue les Championnats d’Europe de 1980 à Berne. Sa raquette combinait deux revêtements très différents, ce qui rendait ses coups imprévisibles. Hilton alternait les faces de raquette si subtilement que ses adversaires étaient complètement déroutés. Le problème ? Les deux faces de sa raquette étaient de la même couleur, généralement rouges. Résultat : impossible pour l’adversaire de savoir avec quelle face Hilton frappait la balle… et donc quel effet il allait produire. Le déséquilibre devenait évident. Ce type de jeu, considéré comme peu spectaculaire et frustrant pour les spectateurs, a provoqué une vraie crise dans le monde du tennis de table. Face à cela, la Fédération Internationale de Tennis de Table (ITTF) décide de réagir. En 1986, elle adopte une nouvelle règle : ▶ Les deux faces de la raquette doivent désormais avoir des couleurs nettement différentes, ▶ L’une doit être rouge vif, l’autre noire mate, ▶ Et les joueurs doivent montrer leur raquette à l’adversaire avant le match. Cette décision vise à rendre le jeu plus lisible, plus équitable et plus spectaculaire. Le public peut suivre les échanges avec plus de clarté, les adversaires peuvent anticiper les effets, et la stratégie reste visible, sans devenir une forme de "triche technique". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L’expression « faire le mariolle » (ou le mariole) signifie aujourd’hui faire le malin, se donner en spectacle, ou se croire plus intelligent que les autres, souvent à tort. Mais d’où vient ce mot, et quel est son lien avec… Napoléon Bonaparte ? C’est une histoire à la fois linguistique et historique. Une origine italienne… napoléonienne ? Le mot "mariolle" serait dérivé de "mariolo" en italien, qui désigne un filou, un fourbe, voire un voleur rusé. Le terme aurait été introduit en français au début du XIXe siècle, précisément à l’époque des campagnes napoléoniennes en Italie. Les soldats français en contact avec les Italiens auraient ramené ce mot dans leur langage courant, en le francisant. À l’origine, un "mariolle", c’est donc un petit malin, un type rusé, souvent avec une connotation péjorative. Mais alors, quel rapport avec Napoléon ? C’est là que ça devient intéressant. Selon certains linguistes et historiens du langage, le mot "mariolle" aurait été associé dans l’armée française à une catégorie particulière de soldats : ceux qui voulaient se faire remarquer par leur bravoure, leur panache, leur façon de "frimer" auprès des officiers… souvent sans en avoir les compétences. Dans les rangs de l’armée napoléonienne, "faire le mariolle", c’était se pavaner, parler fort, faire le fanfaron… mais pas forcément briller au combat. Bref, le contraire du vrai courage militaire. Napoléon lui-même aurait raillé ce genre de comportement, préférant la discipline et la stratégie à la fanfaronnade. L’évolution du sens Au fil du temps, l’expression s’est répandue dans le langage populaire français. On disait d’un homme qu’il « faisait le mariolle » s’il se donnait un genre, jouait au plus malin, ou prétendait tout savoir sans raison valable. Aujourd’hui, l’expression conserve ce sens d’arrogance légère, un peu moqueur, sans pour autant être franchement insultante. On l’emploie souvent sur un ton familier ou amusé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi l’Église catholique a-t-elle longtemps refusé de célébrer les obsèques des suicidés ? 3:13
Pendant des siècles, l’Église catholique a refusé d’accorder des funérailles religieuses aux personnes mortes par suicide. Ce refus, souvent perçu comme cruel ou incompréhensible aujourd’hui, repose sur une vision religieuse très précise de la vie, du péché… et du salut. Dans la tradition chrétienne, la vie humaine est un don sacré de Dieu. Elle ne nous appartient pas en propre : nous sommes les gardiens de notre vie, mais c’est Dieu qui en est le maître ultime. C’est ce que l’on retrouve dans la Genèse, où il est dit que « Dieu créa l’homme à son image » (Gn 1,27), ou dans le livre de Job, où Job déclare : « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris » (Jb 1,21). Ainsi, mettre fin à sa propre vie, même dans la souffrance, a longtemps été vu comme un rejet du dessein divin. Autre fondement : le commandement biblique « Tu ne tueras point » (Exode 20,13). La théologie catholique a longtemps interprété ce commandement comme s’appliquant aussi au suicide, considéré comme une forme d’auto-homicide. Le geste n’était donc pas seulement perçu comme une tragédie personnelle, mais comme un péché grave contre Dieu, contre soi-même et contre la communauté. À cela s’ajoute une autre dimension : dans la doctrine chrétienne, le pardon des péchés suppose le repentir. Or, le suicide entraîne la mort immédiate, sans que la personne puisse se confesser ou recevoir l’absolution. Il était donc classé parmi les péchés mortels — c’est-à-dire les fautes les plus graves, coupant l’âme de la grâce divine. Certains passages bibliques ont aussi renforcé cette vision. Par exemple, le suicide de Judas Iscariote, après avoir trahi Jésus, est raconté comme le geste ultime du désespoir : « Pris de remords […] il alla se pendre » (Matthieu 27,5). Ce récit a longtemps été interprété comme l’illustration d’un refus du pardon de Dieu, une rupture totale avec la foi et l’espérance chrétiennes. Résultat : pendant des siècles, les suicidés étaient privés d’obsèques religieuses et d’inhumation en terre consacrée. Leurs familles vivaient un deuil doublement douloureux, frappé par la stigmatisation sociale et spirituelle. Mais cette position a évolué. À partir du XIXe siècle, la médecine commence à comprendre que le suicide peut être lié à une souffrance psychique intense, à la dépression, ou à d’autres troubles mentaux. Peu à peu, cette réalité humaine a été prise en compte par l’Église. Le Concile Vatican II (1962-1965) marque un tournant : il encourage un regard plus compatissant, plus ancré dans la miséricorde. Aujourd’hui, le Catéchisme de l’Église catholique (n° 2282-2283) reconnaît que la responsabilité d’un suicide peut être diminuée, voire supprimée, par des troubles mentaux, une angoisse profonde ou une détresse extrême. Il affirme aussi que l’on ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées, et que l’Église peut prier pour elles. Ainsi, les funérailles religieuses sont désormais généralement accordées, sauf cas très particuliers. Ce changement ne repose pas sur une rupture avec la Bible, mais sur une interprétation renouvelée, plus éclairée par la science et plus fidèle à la miséricorde évangélique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, on va parler d’une méthode de contraception… qui a surtout permis beaucoup de naissances. Oui, vous avez bien entendu. Il s’agit de la méthode Ogino-Knaus. Mis au point dans les années 1920 par deux médecins, le Japonais Kyusaku Ogino et l’Autrichien Hermann Knaus, ce procédé repose sur une observation : l’ovulation survient environ 14 jours avant les prochaines règles. À partir de là, ils ont déterminé une fenêtre fertile, entre le huitième et le dix-septième jour du cycle féminin. L’idée était simple : éviter les rapports sexuels pendant cette période à risque. En dehors de ces jours, le couple pouvait, en théorie, avoir des relations sans risque de grossesse. Dans les années 50 et 60, cette méthode a connu un énorme succès, notamment dans les pays catholiques. Pourquoi ? Parce qu’elle était perçue comme naturelle, et donc moralement acceptable. Pas de pilule, pas de préservatif. Juste de la discipline… et un calendrier. Mais cette méthode est loin d’être fiable. Elle suppose que les cycles soient parfaitement réguliers, ce qui est rare. Et même chez les femmes régulières, l’ovulation peut varier d’un cycle à l’autre. Ajoutez à cela que les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à cinq jours dans l’organisme, et vous avez une méthode… disons, assez hasardeuse. Résultat : entre 20 et 25 % d’échec par an. En clair, sur 100 femmes utilisant cette méthode pendant un an, une vingtaine tombent enceintes. Et c’est ainsi qu’une méthode censée freiner les naissances a, en réalité, contribué au baby boom de l’après-guerre. De nombreux couples, pensant bien faire, se sont retrouvés avec une famille plus nombreuse que prévu. Aujourd’hui, la méthode Ogino-Knaus est surtout évoquée dans les livres d’histoire de la contraception. Elle a été remplacée par des approches naturelles plus précises, comme la méthode sympto-thermique, ou, bien sûr, par des moyens modernes bien plus efficaces. Mais elle reste un bon exemple de ce que la science tente parfois : contrôler la nature… avec des résultats parfois inattendus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Les écrans tactiles sont omniprésents dans notre quotidien, que ce soit sur les smartphones, tablettes ou guichets interactifs. Pourtant, si vous avez déjà essayé d’utiliser un écran tactile avec des gants ordinaires, vous avez sûrement remarqué qu’il ne réagit pas à vos gestes. Ce phénomène s’explique par la technologie des écrans capacitifs, qui dominent aujourd’hui le marché. Le fonctionnement des écrans tactiles capacitifs La plupart des écrans tactiles modernes utilisent la technologie capacitive. Contrairement aux anciens écrans résistifs (qui réagissent à la pression), les écrans capacitifs fonctionnent grâce à des champs électriques et à la conductivité des matériaux. 1. Un champ électrique est généré : L’écran est recouvert d’une fine couche de matériau conducteur, souvent de l’oxyde d’indium-étain (ITO), qui crée un champ électrostatique sur sa surface. 2. L’interaction avec le doigt : Lorsque vous touchez l’écran avec un doigt, qui est naturellement conducteur grâce aux ions présents dans la peau, une petite charge électrique est absorbée, modifiant le champ électrostatique. 3. La détection du contact : Des capteurs situés sous l’écran détectent cette perturbation et localisent précisément le point de contact, permettant ainsi de déclencher une action (comme l’ouverture d’une application ou le défilement d’une page). Pourquoi les gants bloquent-ils l’interaction ? Les gants traditionnels posent un problème majeur : ils ne sont pas conducteurs. La plupart des gants sont faits de coton, de laine, de cuir ou de matières synthétiques, qui ne transmettent pas l’électricité. Lorsqu’un gant est porté, il isole la peau de l’écran, empêchant la charge électrique de circuler entre le doigt et la surface tactile. Résultat : l’écran ne détecte pas le contact et ne réagit pas. Comment utiliser un écran tactile avec des gants ? Face à ce problème, plusieurs solutions existent : 1. Les gants tactiles : Ces gants sont dotés de fibres conductrices (souvent en argent ou en cuivre) intégrées au tissu, permettant la transmission de l’électricité. 2. L’usage d’un stylet capacitif : Un stylet conçu pour les écrans capacitifs imite le comportement du doigt en transmettant une charge électrique. 3. L’humidification légère du gant : Dans certains cas, humidifier un peu le bout du gant peut améliorer la conductivité, mais ce n’est pas une solution très pratique. Conclusion Un écran tactile ne fonctionne pas avec des gants classiques car ceux-ci ne sont pas conducteurs et empêchent la transmission du courant électrique entre le doigt et l’écran. Pour pallier ce problème, des gants spéciaux avec fibres conductrices ou l’utilisation d’un stylet tactile permettent d’interagir avec les écrans en hiver sans avoir à retirer ses gants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Les drapeaux des pays scandinaves – Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande – partagent une caractéristique commune : une croix nordique décalée vers la gauche. Cette croix, appelée croix scandinave ou croix nordique, symbolise leur héritage culturel et historique commun. Mais d’où vient-elle et pourquoi s’est-elle généralisée ? Une origine danoise : le Dannebrog, le plus vieux drapeau du monde Le premier drapeau à arborer cette croix fut celui du Danemark, connu sous le nom de Dannebrog. Selon la légende, ce drapeau rouge frappé d’une croix blanche serait apparu miraculeusement lors d’une bataille en Estonie en 1219, aidant le roi Valdemar II à remporter la victoire. Même si cette histoire relève du mythe, des documents historiques attestent l’usage du Dannebrog dès le XIIIᵉ siècle, en particulier par les croisés chrétiens. Il est aujourd’hui reconnu comme le plus ancien drapeau national encore en usage. La croix, un symbole chrétien adopté par la Scandinavie La croix nordique symbolise la chrétienté, reflétant l’influence du christianisme sur la Scandinavie dès le Moyen Âge. L’évangélisation du nord de l’Europe, entre le VIIIᵉ et le XIIᵉ siècle, a profondément marqué les royaumes scandinaves, qui ont ensuite intégré cette croix dans leurs emblèmes nationaux. L’influence danoise sur les autres pays nordiques Avec la puissance du Danemark au Moyen Âge, son drapeau a influencé ses voisins : La Suède a adopté son drapeau bleu à croix jaune dès le XVIᵉ siècle, sous le règne de Gustave Vasa, inspiré du Dannebrog et des couleurs des armoiries suédoises. La Norvège, longtemps sous domination danoise, a repris ce modèle en y ajoutant le bleu (inspiré du drapeau français) après son indépendance en 1821. La Finlande, anciennement sous domination suédoise et russe, a adopté en 1918 un drapeau blanc et bleu, inspiré du modèle scandinave. L’Islande, historiquement rattachée au Danemark, a repris la croix nordique en l’adaptant aux couleurs du pays. Un symbole d’unité et d’héritage nordique Aujourd’hui, la croix scandinave représente l’héritage historique et l’identité commune des nations nordiques. Elle témoigne de leur passé chrétien, de leur proximité culturelle et de leur influence mutuelle à travers l’histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Excellente remarque ! En effet, le premier smartphone à écran tactile est apparu bien avant l’iPhone, et il s’agissait de l’IBM Simon, sorti en 1994 — soit 13 ans avant l’iPhone d’Apple. Alors pourquoi n’a-t-il pas marqué les esprits comme l’iPhone l’a fait ? Voici l’explication. IBM Simon : un smartphone avant l’heure L’IBM Simon Personal Communicator est considéré par beaucoup comme le tout premier smartphone de l’histoire. Commercialisé aux États-Unis en 1994, il combinait pour la première fois : un téléphone mobile, un agenda électronique (PDA), un calendrier, un carnet d’adresses, un système de fax et de mails, et surtout : un écran tactile monochrome utilisable avec un stylet. On pouvait même y installer des applications supplémentaires via des cartes mémoire PCMCIA. Bref, une vraie petite révolution pour l’époque. Pourquoi n’a-t-il pas eu le succès de l’iPhone ? Malgré son avance technologique, l’IBM Simon a souffert de plusieurs limites majeures : 1. Autonomie catastrophique : Sa batterie tenait à peine une heure en usage actif. À l’époque, c’était rédhibitoire. 2. Taille et poids : L’appareil pesait plus de 500 grammes et mesurait 20 cm de long. Plus proche d’une brique que d’un téléphone portable pratique. 3. Technologie immature : L’écran était lent, peu réactif, et l’interface n’était pas intuitive. Rien à voir avec la fluidité d’un iPhone. 4. Prix élevé : Environ 900 dollars à sa sortie (plus de 1 600 dollars actuels avec inflation), et avec un contrat téléphonique obligatoire. 5. Infrastructure mobile peu développée : En 1994, l’accès aux mails ou à des services en ligne depuis un mobile restait très limité. Il manquait tout un écosystème. Résultat : l’IBM Simon s’est vendu à environ 50 000 exemplaires avant d’être retiré du marché au bout de 6 mois. L’iPhone : le bon produit au bon moment Lorsque l’iPhone sort en 2007, le monde a radicalement changé : Internet est devenu mobile et rapide (3G), Les écrans capacitatifs multitouch sont beaucoup plus réactifs, Apple propose une interface révolutionnaire, sans stylet, Et surtout : un écosystème d’applications simple et puissant via l’App Store. L’iPhone n’était pas le premier, mais il était le premier à vraiment réussir à rendre le smartphone tactile intuitif, agréable, grand public et connecté. En résumé L’IBM Simon était un pionnier du smartphone tactile, mais trop en avance sur son temps. Il a ouvert la voie, mais c’est l’iPhone qui a su faire du smartphone un objet de masse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L’étymologie du mot "septembre" pose une question intrigante : pourquoi un nom qui signifie "septième mois" désigne-t-il en réalité le neuvième mois de l’année dans notre calendrier actuel ? La réponse se trouve dans l’histoire des calendriers romains et leurs multiples réformes. Un héritage du calendrier romain À l’origine, les Romains utilisaient un calendrier lunaire de 10 mois, attribué, selon la tradition, au roi légendaire Romulus vers 753 av. J.-C. Ce calendrier débutait en mars (Martius), en lien avec le retour du printemps et le début de la saison militaire. Ce système avait cependant un problème majeur : il manquait environ 60 jours pour correspondre à une année solaire complète. L’hiver n’était pas pris en compte dans le calendrier, ce qui entraînait un décalage progressif des saisons. L’ajout de janvier et février Vers 713 av. J.-C., le roi Numa Pompilius décide de réformer le calendrier en ajoutant deux nouveaux mois d’hiver : Januarius (janvier), dédié au dieu Janus, Februarius (février), en lien avec les fêtes de purification (februa). Le calendrier passe alors de 10 à 12 mois, mais les noms des mois de septembre à décembre ne sont pas modifiés, bien qu’ils aient été décalés. L’impact de Jules César et du calendrier julien En 46 av. J.-C., Jules César réforme le calendrier pour l’aligner sur le cycle solaire et institue le calendrier julien. Il conserve les noms traditionnels des mois, malgré leur nouvelle position. Plus tard, en l’honneur de Jules César et d’Auguste, Quintilis devient Julius (juillet) et Sextilis devient Augustus (août), mais septembre reste inchangé. Conclusion Le nom "septembre" est donc un vestige du calendrier romain primitif. Il a conservé son étymologie d’"ancien septième mois", bien qu’il soit devenu le neuvième après l’ajout de janvier et février. Une preuve fascinante de l’évolution du temps et des traditions héritées de l’Antiquité ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la masse de la Terre n’est pas constante. Elle évolue au fil du temps, à cause de plusieurs phénomènes naturels qui provoquent des gains et des pertes de matière. Et selon les scientifiques, le bilan global est négatif : la Terre perd chaque année environ 55 000 tonnes de masse, soit environ 140 tonnes par jour. Des apports venus de l’espace Chaque jour, la Terre reçoit des matériaux venus de l’espace, principalement sous forme de météorites, de poussières cosmiques et de micrométéoroïdes. Ce phénomène ajoute environ 100 tonnes de matière par jour, soit environ 36 500 tonnes par an. Ces particules sont si petites qu’elles passent généralement inaperçues, mais leur accumulation est constante. La dilatation liée au réchauffement Un autre phénomène, plus discret, est lié au réchauffement climatique. En chauffant, l’atmosphère, les océans et même la croûte terrestre se dilatent légèrement, ce qui augmente très légèrement la masse par l’ajout d’énergie. Cette énergie se convertit en équivalent-masse selon la célèbre équation d’Einstein E=mc2E = mc^2. Cela représenterait environ 160 tonnes supplémentaires par an. Une réaction nucléaire interne qui consomme de la masse Au cœur de la Terre, des réactions de désintégration nucléaire naturelle ont lieu en permanence. Elles produisent de l’énergie thermique, notamment dans le manteau, mais au passage, elles consomment un peu de masse. Ce phénomène entraîne une perte estimée à environ 16 tonnes par an. C’est infime, mais c’est un processus permanent. Des fuites dans l’espace Le principal facteur de perte de masse, cependant, vient de l’atmosphère terrestre. Certains gaz légers comme l’hélium ou l’hydrogène, une fois suffisamment énergisés par le Soleil, peuvent s’échapper dans l’espace. Ces gaz, les plus légers de tous, atteignent parfois la vitesse de libération de la Terre et ne reviennent jamais. Ce processus fait perdre à la planète environ 96 600 tonnes de matière par an. Un bilan négatif En additionnant les apports (+36 660 t/an) et les pertes (-96 616 t/an), on obtient un déficit d’environ 55 000 tonnes par an, soit 140 tonnes par jour. Rapporté aux 6 000 milliards de milliards de tonnes de masse terrestre, c’est négligeable… mais réel. La Terre devient chaque jour un tout petit peu plus légère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
L’expression « faire les 400 coups » signifie mener une vie de débauche, commettre des actes excessifs, des bêtises ou des aventures sans retenue. Elle évoque un comportement rebelle, souvent associé à la jeunesse, à l'insouciance et à l'esprit d'aventure. Mais d’où vient cette formule si imagée ? Une origine militaire ? L’hypothèse la plus courante relie l’expression au siège de Montauban en 1621, pendant les guerres de religion en France. À cette époque, le roi Louis XIII mène une campagne contre les protestants (les huguenots), qui se sont retranchés dans la ville fortifiée de Montauban. Les troupes royales, sous les ordres du duc de Luynes, bombardent la ville avec 400 coups de canon, espérant la faire céder. Mais Montauban résiste, et l’armée royale finit par lever le siège sans victoire. Ce récit expliquerait pourquoi « faire les 400 coups » symboliserait des efforts excessifs et désordonnés, souvent sans aboutir à un véritable succès. Cependant, bien que cette origine soit populaire, elle n’est pas prouvée historiquement. Une influence du théâtre et des récits populaires ? Une autre explication vient du vocabulaire du théâtre et de la littérature. Au XVIIᵉ siècle, les expressions comme « faire cent coups » ou « faire mille coups » désignaient des aventures audacieuses, des tours pendables ou des frasques. Les récits de brigands et de chevaliers, très populaires à cette époque, regorgent d’exploits rocambolesques et d’anecdotes exagérées, ce qui aurait pu donner naissance à l’idée d’un nombre symbolique comme « 400 » pour évoquer une multitude d’aventures. L’évolution de l’expression L’expression « faire les 400 coups » apparaît en français au XVIIIᵉ siècle, avec le sens de vivre sans retenue, multiplier les escapades et les imprudences. Elle prend ensuite un sens plus large, désignant des personnes menant une vie mouvementée et indisciplinée. Elle est notamment popularisée par François Truffaut en 1959 avec son film Les Quatre Cents Coups, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon turbulent et livré à lui-même, illustrant parfaitement l’esprit de l’expression. Conclusion Qu’elle vienne du siège de Montauban, du théâtre ou des récits de bandits, l’expression « faire les 400 coups » incarne l’idée d’une vie agitée, remplie d’aventures et d’excès. Aujourd’hui, elle est utilisée autant pour décrire des bêtises de jeunesse que des comportements plus extravagants et incontrôlés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Ah, la fameuse rumeur selon laquelle Napoléon Bonaparte avait une peur maladive des chats, aussi appelée ailurophobie ! Cette idée est souvent répétée, mais elle est plus légende que fait historique vérifié. D’où vient cette histoire ? L’origine de cette rumeur semble remonter à des anecdotes non sourcées, probablement issues du XIXe siècle, voire de la littérature anglaise satirique. Certains biographes ou auteurs de chroniques de l'époque auraient affirmé que Napoléon était pris de panique à la vue d’un chat, voire qu’il ne pouvait pas rester dans une pièce s’il en voyait un. Mais en réalité, aucune preuve sérieuse ne permet de confirmer qu’il souffrait réellement d’ailurophobie. Dans ses innombrables écrits, lettres, discours, mémoires (et ceux de ses proches), rien ne permet d’attester cette peur. Une rumeur tenace Ce genre de détail — un homme puissant pris d’une peur irrationnelle — alimente naturellement les fantasmes. Il permet de désacraliser une figure aussi imposante que celle de Napoléon, en le ramenant à une faiblesse presque comique. Et comme la peur des chats est perçue comme étrange et inattendue, elle frappe l’imaginaire collectif. D’ailleurs, Napoléon n’est pas le seul personnage célèbre à qui l’on a prêté cette phobie. Jules César, Gengis Khan, Mussolini, voire Hitler sont parfois mentionnés comme partageant cette aversion. Coïncidence ? Pas vraiment. Cela relève souvent de l’arsenal de caricatures utilisées pour humaniser ou ridiculiser les figures autoritaires. Ce qu'on sait vraiment Historiquement, Napoléon était plutôt rationnel, voire cynique. Il ne croyait guère aux superstitions, et s’il avait eu une peur maladive aussi visible, cela aurait été noté dans les nombreux écrits de ses contemporains. Or, aucun général, serviteur ou proche collaborateur ne semble l’avoir signalée. Il existe même des documents qui montrent que Napoléon tolérait les animaux dans son entourage. Par exemple, à Sainte-Hélène, il évoquait parfois les animaux domestiques avec bienveillance. Pas un mot sur une quelconque panique liée aux chats. Pour conclure, voici l’article 528 du Code civil, promulgué par Napoléon en 1804 : Article 528 – Code civil Sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre. Sont meubles par détermination de la loi les obligations et actions qui ont pour objet des sommes exigibles ou des effets mobiliers ; Les actions ou intérêts dans les compagnies de finance, de commerce ou d’industrie, même lorsque les immeubles en dépendent, sont aussi réputés meubles. Les animaux, considérés autrefois comme immeubles par destination, sont désormais réputés meubles. Napoléon a joué un rôle décisif dans la création de ce code, même s’il n’en est pas l’auteur technique. Il a fortement soutenu sa rédaction, suivi de près les débats, et assisté personnellement à plusieurs séances du Conseil d’État lors de son élaboration. Les animaux sont intègré dans l’ordre juridique civil de manière très pragmatique. Pas d’hostilité particulière, ni encore moins de panique face aux chats. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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En France, les musées nationaux disposent d’un droit de préemption lorsqu’une œuvre d’art ou un objet historique est mis en vente aux enchères. Ce mécanisme leur permet d’acquérir des pièces importantes pour les collections publiques, en priorité sur tout autre acheteur. Ce droit est encadré par le Code du patrimoine et repose sur une procédure bien précise. Le principe du droit de préemption Le droit de préemption est une prérogative qui permet à l’État, par l’intermédiaire d’un musée national (comme le Louvre, Orsay ou le Centre Pompidou), d’acheter une œuvre mise aux enchères en se substituant à l’enchérisseur final. Cela signifie que si un collectionneur remporte une enchère pour un tableau, une sculpture ou un manuscrit, l’État peut décider d’acquérir l’objet au même prix adjugé. Ce mécanisme vise à protéger le patrimoine culturel et à éviter que des œuvres d’importance nationale ne disparaissent dans des collections privées ou à l’étranger. Le déroulement de la préemption 1. Identification de l’œuvre Avant une vente aux enchères, les experts des musées analysent le catalogue pour repérer des œuvres présentant un intérêt patrimonial majeur. Les institutions publiques décident alors si elles souhaitent exercer leur droit de préemption. 2. Annonce lors de l’adjudication Lorsque le commissaire-priseur adjugé ! une œuvre à un enchérisseur, un représentant de l’État (souvent un conservateur mandaté) peut immédiatement déclarer : "L’État fait valoir son droit de préemption pour le compte de [nom du musée]". Cette annonce suspend la vente et bloque l’acquisition par l’enchérisseur privé. 3. Validation administrative L’État dispose d’un délai de 15 jours après la vente pour confirmer ou annuler la préemption. Une fois confirmée, l’œuvre rejoint les collections publiques et devient inaliénable, c’est-à-dire qu’elle ne pourra plus être revendue. Un outil stratégique pour la préservation du patrimoine Le droit de préemption permet d’enrichir les musées sans passer par des négociations complexes. Il a notamment permis l’acquisition de chefs-d’œuvre, comme en 2016, où le Louvre a préempté un dessin inédit de François Boucher. Toutefois, ce droit reste limité par les budgets des musées, qui ne peuvent pas toujours rivaliser avec les collectionneurs privés. C’est pourquoi il est parfois complété par des mécénats et des dons, assurant ainsi la sauvegarde du patrimoine national. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L’Islande n’est pas une terre d’ours polaires. Pourtant, il arrive que ces grands carnivores y débarquent, à la dérive sur des blocs de glace venus du Groenland. Et quand cela se produit, l’issue est presque toujours fatale pour l’animal : il est abattu. Pourquoi une telle réaction, dans un pays pourtant très attaché à la nature ? La réponse tient à la fois à la biologie, à la géographie, à la sécurité publique et à l’impréparation du pays face à ce visiteur inattendu. D'abord, il faut savoir que l'ours polaire (Ursus maritimus) n’est pas originaire d’Islande. Son habitat naturel s’étend autour du cercle arctique, notamment dans des régions comme le Groenland, le Canada, la Russie ou le Svalbard. Mais avec le réchauffement climatique, les ours sont de plus en plus nombreux à se retrouver sur des morceaux de banquise détachés, qui dérivent sur des centaines de kilomètres. L’Islande se trouvant à environ 300 km des côtes sud du Groenland, ces blocs glacés peuvent parfois s’échouer sur ses rivages, transportant avec eux un passager inattendu. Depuis le début du XXe siècle, moins de 100 ours polaires ont été aperçus en Islande, dont une vingtaine depuis 1880. La majorité ont été abattus dès leur arrivée, une politique controversée mais soutenue par les autorités islandaises. Le dernier cas documenté remonte à juin 2008, lorsqu’un ours a été tué dans le nord du pays, près de Skagafjörður. Quelques semaines plus tôt, un autre avait connu le même sort à Hraun, à l’est. Pourquoi ne pas les capturer et les relâcher ailleurs ? C’est la première question que se posent beaucoup d’Islandais eux-mêmes. Mais en pratique, cela se révèle extrêmement complexe. L’Islande ne dispose d’aucune infrastructure adaptée pour accueillir temporairement un ours polaire, animal sauvage, dangereux et protégé. Les opérations de capture nécessiteraient l’intervention de vétérinaires spécialisés, des tranquillisants, des cages renforcées, un transport sécurisé… et tout cela doit être organisé en quelques heures, parfois dans des zones isolées. De plus, les ours qui atteignent l’Islande sont souvent affamés, après des jours ou des semaines de dérive. En quête de nourriture, ils peuvent se rapprocher des habitations humaines, ce qui représente un risque réel pour la population. Un ours adulte mesure jusqu’à 3 mètres debout et peut peser plus de 600 kilos. Les autorités justifient donc leur décision par le principe de précaution, en affirmant que la sécurité des habitants passe avant tout. Cette politique fait débat. Des associations de protection des animaux ont réclamé des solutions alternatives, comme la mise en place d’une équipe spécialisée ou la construction d’un enclos temporaire. Mais pour l’instant, rien n’a changé. Tant que les moyens logistiques ne sont pas réunis, les ours polaires continuent d’être abattus dès qu’ils mettent les pattes sur le sol islandais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Le Japon est confronté à un phénomène préoccupant : la multiplication des akiyas (空き家), ces maisons abandonnées qui se comptent en millions à travers le pays. Selon le dernier recensement, environ 8,5 millions de logements sont considérés comme vacants, soit près de 14 % du parc immobilier. Plusieurs facteurs expliquent cette situation unique, alliant démographie en déclin, migrations internes et héritages compliqués. Un déclin démographique massif Le Japon connaît un vieillissement accéléré de sa population, avec un taux de natalité extrêmement bas et une population qui diminue depuis plusieurs années. En 2023, le pays comptait moins de 125 millions d’habitants, et cette baisse continue entraîne un exode rural massif. Dans de nombreuses campagnes et petites villes, les jeunes quittent leur région natale pour chercher du travail dans les grandes métropoles comme Tokyo, Osaka ou Nagoya. Résultat : des maisons familiales sont laissées à l’abandon, faute d’héritiers prêts à y habiter. Une migration vers les grandes villes L’urbanisation a profondément modifié la répartition de la population japonaise. Depuis les années 1950, les zones rurales se vident au profit des mégapoles dynamiques, où se concentrent les opportunités professionnelles. Des villages entiers se retrouvent presque désertés, avec une diminution des services publics et commerces, rendant ces zones encore moins attractives pour de nouveaux habitants. Un marché immobilier rigide et peu favorable à la rénovation Au Japon, les maisons perdent rapidement de leur valeur, à l’inverse des terrains sur lesquels elles sont construites. Une maison de 30 ans est souvent considérée comme obsolète, et les Japonais préfèrent construire du neuf plutôt que de rénover. De plus, les normes antisismiques évoluent régulièrement, rendant certains bâtiments trop coûteux à mettre à jour. Des héritages compliqués Lorsqu’un propriétaire décède, les maisons sont souvent transmises aux héritiers. Mais entre taxes élevées, coûts d’entretien et manque d’intérêt, beaucoup préfèrent les laisser à l’abandon. Certaines akiyas appartiennent à plusieurs héritiers, rendant leur gestion complexe et bloquant leur mise en vente. Des initiatives pour revitaliser ces maisons Face à cette crise, certaines municipalités proposent des programmes incitatifs, comme des ventes à prix symbolique (1 000 à 10 000 euros) ou des subventions pour la rénovation. Mais inverser la tendance reste un défi de taille. Ainsi, la prolifération des akiyas reflète des enjeux profonds : vieillissement de la population, exode rural et marché immobilier rigide. Un problème que le Japon devra relever dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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