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À la Une: que nous réserve 2025 sur le continent?

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Pas question de prédire l’avenir évidemment… mais de pointer certains grands événements à venir dans les prochaines semaines ou les prochains mois. À commencer par le départ des troupes françaises d’Afrique de l’Ouest.

« Dans son discours à la nation prononcé à l’occasion des festivités du nouvel an avant-hier soir, relève Fraternité Matin à Abidjan, le Président Alassane Ouattara a annoncé une décision historique : le départ définitif des forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire depuis des décennies. (…) Le camp du 43ᵉ BIMA de Port-Bouët sera rétrocédé aux Forces Armées de Côte d’Ivoire, "dès ce mois de janvier", a déclaré Alassane Ouattara. Et rebaptisé "Général Ouattara Thomas d’Aquin", en hommage au premier chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire. Ce geste symbolique, commente le quotidien abidjanais, vise à honorer la mémoire de ce haut gradé, figure emblématique des forces armées ivoiriennes. (…) Le départ du 43e BIMA constitue une étape importante dans ce processus de souveraineté retrouvée ».

L’affirmation du souverainisme

« Alassane Ouattara avait-il vraiment un autre choix ? »,s’interroge pour sa part Wakat Séra au Burkina Faso. « Trop souvent qualifié de "sous-préfet" de la France, le chef de l’État ivoirien devait poser un acte fort pour contredire ses détracteurs (…). De plus, la Côte d’Ivoire est dans l’attente de la présidentielle prévue pour le mois d’octobre de cette année. Et même s’il a promis que "les élections seraient apaisées, transparentes et démocratiques", le président ivoirien n’a plus toutes les cartes en main. Son rival, Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, pourraient bien lui causer, déjà, des nuits blanches ».

Au Sénégal, à présent, toujours à l’occasion du Nouvel An, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025.

Le président sénégalais, pointe Le Monde Afrique, « fixe ainsi pour la première fois une date de fermeture des bases militaires étrangères dans cette ancienne colonie française, aux relations fortes avec l’Occident, la France notamment. (…) Il avait déclaré le 28 novembre que la présence de bases militaires françaises dans son pays était incompatible avec la souveraineté nationale ».

On revient à Wakat Séra, qui constate qu’ « au Tchad, où peu d’observateurs l’avaient vu venir, le retrait des troupes françaises a été enclenché et poursuit son cours ». Alors maintenant, glisse le site burkinabé,« que les Africains se donnent l’opportunité de prendre leur destinée en mains, ils n’auront pas droit à l’erreur, car le combat pour l’émancipation vraie a un coût. Surtout que la menace terroriste demeure ! »

Élections : des boulevards en Guinée et en RCA…

On a évoqué la présidentielle en Côte d’Ivoire en octobre prochain. Quid de la Guinée ? « Le chapitre des élections est nimbé d’un flou artistique, relève Aujourd’hui à Ouaga. Le Général Doumbouya a dit qu’il signerait un décret au premier semestre pour fixer la date du référendum (sur une nouvelle constitution). Mais quid du timing des élections ? Rien. Si fait que les opposants et la société civile ne croient guère en le chef de l’État ».

En République centrafricaine, pas de changement cette année, croit savoir Jeune Afrique : « adoptée par référendum en 2023, la nouvelle Constitution centrafricaine a fait sauter le verrou qui empêchait Faustin-Archange Touadéra de briguer un nouveau mandat à l’issue de ses deux quinquennats. Le scrutin présidentiel prévu en décembre devrait offrir un boulevard au chef de l’État, cette fois pour un septennat, sous les regards impuissants de l’opposition et bienveillants du partenaire russe ».

La liberté de la presse en berne au Sahel…

Enfin, relève toujours Jeune Afrique, cette année 2025 sera sombre pour la liberté de la presse dans les trois pays de l’Alliance des États du Sahel… avec l’instauration d’une censure transfrontalière… En effet, « après avoir fait le tri parmi les médias internationaux accessibles à leurs populations, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont renforcé leur coopération en matière de contrôle de l’information. Désormais, des organes de presse d’un de ces pays pourront être convoqués sur plainte du régulateur d’un autre membre de l’AES ».

La presse burkinabé, encore réputée pour sa liberté de ton et donc citée fréquemment dans cette revue de presse, pourrait bien faire les frais de cette nouvelle entrave…

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« Dans son discours à la nation prononcé à l’occasion des festivités du nouvel an avant-hier soir, relève Fraternité Matin à Abidjan, le Président Alassane Ouattara a annoncé une décision historique : le départ définitif des forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire depuis des décennies. (…) Le camp du 43ᵉ BIMA de Port-Bouët sera rétrocédé aux Forces Armées de Côte d’Ivoire, "dès ce mois de janvier", a déclaré Alassane Ouattara. Et rebaptisé "Général Ouattara Thomas d’Aquin", en hommage au premier chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire. Ce geste symbolique, commente le quotidien abidjanais, vise à honorer la mémoire de ce haut gradé, figure emblématique des forces armées ivoiriennes. (…) Le départ du 43e BIMA constitue une étape importante dans ce processus de souveraineté retrouvée ».

L’affirmation du souverainisme

« Alassane Ouattara avait-il vraiment un autre choix ? »,s’interroge pour sa part Wakat Séra au Burkina Faso. « Trop souvent qualifié de "sous-préfet" de la France, le chef de l’État ivoirien devait poser un acte fort pour contredire ses détracteurs (…). De plus, la Côte d’Ivoire est dans l’attente de la présidentielle prévue pour le mois d’octobre de cette année. Et même s’il a promis que "les élections seraient apaisées, transparentes et démocratiques", le président ivoirien n’a plus toutes les cartes en main. Son rival, Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, pourraient bien lui causer, déjà, des nuits blanches ».

Au Sénégal, à présent, toujours à l’occasion du Nouvel An, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025.

Le président sénégalais, pointe Le Monde Afrique, « fixe ainsi pour la première fois une date de fermeture des bases militaires étrangères dans cette ancienne colonie française, aux relations fortes avec l’Occident, la France notamment. (…) Il avait déclaré le 28 novembre que la présence de bases militaires françaises dans son pays était incompatible avec la souveraineté nationale ».

On revient à Wakat Séra, qui constate qu’ « au Tchad, où peu d’observateurs l’avaient vu venir, le retrait des troupes françaises a été enclenché et poursuit son cours ». Alors maintenant, glisse le site burkinabé,« que les Africains se donnent l’opportunité de prendre leur destinée en mains, ils n’auront pas droit à l’erreur, car le combat pour l’émancipation vraie a un coût. Surtout que la menace terroriste demeure ! »

Élections : des boulevards en Guinée et en RCA…

On a évoqué la présidentielle en Côte d’Ivoire en octobre prochain. Quid de la Guinée ? « Le chapitre des élections est nimbé d’un flou artistique, relève Aujourd’hui à Ouaga. Le Général Doumbouya a dit qu’il signerait un décret au premier semestre pour fixer la date du référendum (sur une nouvelle constitution). Mais quid du timing des élections ? Rien. Si fait que les opposants et la société civile ne croient guère en le chef de l’État ».

En République centrafricaine, pas de changement cette année, croit savoir Jeune Afrique : « adoptée par référendum en 2023, la nouvelle Constitution centrafricaine a fait sauter le verrou qui empêchait Faustin-Archange Touadéra de briguer un nouveau mandat à l’issue de ses deux quinquennats. Le scrutin présidentiel prévu en décembre devrait offrir un boulevard au chef de l’État, cette fois pour un septennat, sous les regards impuissants de l’opposition et bienveillants du partenaire russe ».

La liberté de la presse en berne au Sahel…

Enfin, relève toujours Jeune Afrique, cette année 2025 sera sombre pour la liberté de la presse dans les trois pays de l’Alliance des États du Sahel… avec l’instauration d’une censure transfrontalière… En effet, « après avoir fait le tri parmi les médias internationaux accessibles à leurs populations, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont renforcé leur coopération en matière de contrôle de l’information. Désormais, des organes de presse d’un de ces pays pourront être convoqués sur plainte du régulateur d’un autre membre de l’AES ».

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