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À la Une: la Journée Internationale de la presse sur le continent africain

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La Journée Internationale de la liberté de la presse est l'occasion, pour un certain nombre de médias africains, d'alerter sur la situation des journalistes dans plusieurs pays du continent. C'est le cas notamment en RDC, où 7 sur 7 a interrogé Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique de Reporters sans Frontière, selon lequel « la timide progression de la RDC au classement de cette année, ne doit pas faire oublier les nombreuses agressions et menaces dont ont été victimes les journalistes en 2023, particulièrement en amont des élections présidentielles de décembre 2023, ni l’enlèvement d’un journaliste et la pression subie par les médias de la part des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu... ». Pour Journaliste en Danger, partenaire congolais de Reporters sans Frontière, « la multiplication des actes et déclarations de criminalisation des journalistes et de remise en cause de la liberté d'expression enregistrés depuis le début du nouveau mandat de Tshisekedi, traduisent une volonté politique de rétrécissement des espaces de liberté d’expression pour les médias libres et indépendants ».

Sahel sous pression

Maliweb donne la parole à plusieurs personnalités qui commentent la situation actuelle. Ainsi, Tidiani Togola, directeur exécutif de la Fondation Tiwindi, estime « qu'au Mali, les préoccupations sécuritaires semblent l’emporter sur les libertés individuelles, y compris celles de base comme la liberté d’expression et la liberté de la presse. Ce n’est pas sans conséquences », ajoute Tidiana Togola, « les professionnels du métier sont empêchés de travailler selon les règles de l’art, ce qui rend très difficile l’équilibre dans le traitement de l’information et, donc, l’accès du public à une information fiable ».

De son côté, Modibo Fofana, président de l'Association des Professionnels de la Presse en Ligne, souligne que « depuis la promulgation de la loi portant répression de la cybercriminalité le 5 décembre 2019, l’exercice de la profession est devenu risqué. « En effet, dit-il, les contenus des journaux papier ou des émissions radio ou télévisées diffusés sur Internet ou sur les réseaux sociaux sont considérés, en cas de dérapage, comme des crimes dans le domaine de la cybercriminalité. Certains de nos confrères en ont déjà fait les frais ».

« Chape de plomb »

« Quand la liberté de la presse se meurt à petit feu », titre Le Pays, au Burkina Faso, le Pays qui précise : « Pendant que l’accès aux sources d’information devient plus difficile et la situation économique des médias de plus en plus catastrophique, les journalistes, eux, vivent une véritable misère sur le terrain. Ils sont le plus souvent présentés comme des ennemis plutôt que de simples médiateurs dont le rôle consiste à donner l’information juste au public ». Et ce n'est pas tout : « Aujourd’hui, le journaliste, au Burkina Faso, écrit, la peur au ventre », ajoute Le Pays. « À l’occasion de ce 3-Mai, nous appelons les autorités du pays à desserrer l’étau autour de la presse afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la construction de l’État de droit ».

Toujours au Burkina, Aujourd'hui estime « qu'entre censure, précarité et crise de trésorerie, les médias au Sud du Sahara et plus précisément au Sahel (région en proie au terrorisme) ne savent plus à quelle plume se vouer. Entre le caractère sacré des faits, cher aux journalistes et le risque de tomber sous le coup de la loi contre l’apologie du terrorisme, les médias vivent sous une chape de plomb et fonctionnent comme s’ils avaient un couteau sur la gorge ». conclut Aujourd'hui, non sans rappeler que « le Sahel est devenu par la force des choses, une zone difficile pour les médias, dont plusieurs titres, majoritairement occidentaux, ont été frappés de suspension et d’interdiction par les organes régulateurs ou gendarmes des médias ».

Bref, un tableau général plutôt sombre, que certains médias ont le mérite de mettre sous la lumière, malgré toutes les difficultés dont ils nous font part.

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La Journée Internationale de la liberté de la presse est l'occasion, pour un certain nombre de médias africains, d'alerter sur la situation des journalistes dans plusieurs pays du continent. C'est le cas notamment en RDC, où 7 sur 7 a interrogé Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique de Reporters sans Frontière, selon lequel « la timide progression de la RDC au classement de cette année, ne doit pas faire oublier les nombreuses agressions et menaces dont ont été victimes les journalistes en 2023, particulièrement en amont des élections présidentielles de décembre 2023, ni l’enlèvement d’un journaliste et la pression subie par les médias de la part des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu... ». Pour Journaliste en Danger, partenaire congolais de Reporters sans Frontière, « la multiplication des actes et déclarations de criminalisation des journalistes et de remise en cause de la liberté d'expression enregistrés depuis le début du nouveau mandat de Tshisekedi, traduisent une volonté politique de rétrécissement des espaces de liberté d’expression pour les médias libres et indépendants ».

Sahel sous pression

Maliweb donne la parole à plusieurs personnalités qui commentent la situation actuelle. Ainsi, Tidiani Togola, directeur exécutif de la Fondation Tiwindi, estime « qu'au Mali, les préoccupations sécuritaires semblent l’emporter sur les libertés individuelles, y compris celles de base comme la liberté d’expression et la liberté de la presse. Ce n’est pas sans conséquences », ajoute Tidiana Togola, « les professionnels du métier sont empêchés de travailler selon les règles de l’art, ce qui rend très difficile l’équilibre dans le traitement de l’information et, donc, l’accès du public à une information fiable ».

De son côté, Modibo Fofana, président de l'Association des Professionnels de la Presse en Ligne, souligne que « depuis la promulgation de la loi portant répression de la cybercriminalité le 5 décembre 2019, l’exercice de la profession est devenu risqué. « En effet, dit-il, les contenus des journaux papier ou des émissions radio ou télévisées diffusés sur Internet ou sur les réseaux sociaux sont considérés, en cas de dérapage, comme des crimes dans le domaine de la cybercriminalité. Certains de nos confrères en ont déjà fait les frais ».

« Chape de plomb »

« Quand la liberté de la presse se meurt à petit feu », titre Le Pays, au Burkina Faso, le Pays qui précise : « Pendant que l’accès aux sources d’information devient plus difficile et la situation économique des médias de plus en plus catastrophique, les journalistes, eux, vivent une véritable misère sur le terrain. Ils sont le plus souvent présentés comme des ennemis plutôt que de simples médiateurs dont le rôle consiste à donner l’information juste au public ». Et ce n'est pas tout : « Aujourd’hui, le journaliste, au Burkina Faso, écrit, la peur au ventre », ajoute Le Pays. « À l’occasion de ce 3-Mai, nous appelons les autorités du pays à desserrer l’étau autour de la presse afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la construction de l’État de droit ».

Toujours au Burkina, Aujourd'hui estime « qu'entre censure, précarité et crise de trésorerie, les médias au Sud du Sahara et plus précisément au Sahel (région en proie au terrorisme) ne savent plus à quelle plume se vouer. Entre le caractère sacré des faits, cher aux journalistes et le risque de tomber sous le coup de la loi contre l’apologie du terrorisme, les médias vivent sous une chape de plomb et fonctionnent comme s’ils avaient un couteau sur la gorge ». conclut Aujourd'hui, non sans rappeler que « le Sahel est devenu par la force des choses, une zone difficile pour les médias, dont plusieurs titres, majoritairement occidentaux, ont été frappés de suspension et d’interdiction par les organes régulateurs ou gendarmes des médias ».

Bref, un tableau général plutôt sombre, que certains médias ont le mérite de mettre sous la lumière, malgré toutes les difficultés dont ils nous font part.

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