6 minutes avec Romano La Harpe, vice-président de EXIT Suisse Romande
Manage episode 418017231 series 3554963
Le Grand Conseil a voté l’abrogation d’une disposition qui instaurait une commission de surveillance en matière d’assistance au suicide et celle qui empêchait aux institutions de refuser une assistance au suicide si certaines conditions étaient réunies. Des abrogations que l'association EXIT combat par référendum, sur lequel le peuple se prononcera le 9 juin prochain. Romano La Harpe, le vice-président de Exit Suisse Romande était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous combattez ces abrogations, par référendum. Pour vous clairement, elles remettent en cause cette assistance au suicide…
"Les patients pourraient ne plus avoir une assistance au suicide, garantie. La loi date seulement de 2018, elle n'est donc pas désuète. Des directeurs d'EMS pourraient donc décider de refuser de faire pratiquer l'assistance au suicide. Il n'y a plus de réticence à Genève. Nous faisons preuve de transparence, nous allons à la rencontre du personnel, tout est clair".
Le suicide assisté est un long processus:
"La première aide au suicide remonte à 1998 et dans les EMS dans les années 2000 mais il y avait des réticences. Peu à peu, la pratique est entrée dans les mœurs. A Genève, 3,7% des décès sont dus à EXIT, soit 126 cas".
446 Episoden