Chaque semaine, De Quoi Je Me Mail présenté par François Sorel ouvre le débat sur l'actu high-tech ! En compagnie de journalistes, mais aussi de personnalités spécialistes du numérique, nous analysons, décortiquons les grandes tendances du moment.
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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×L'écosystème de la technologie est régulièrement secoué par des scandales, et en voici un nouveau. Il s'agit de la faillite retentissante de Builder.ai , une start-up britannique autrefois valorisée à plus d’un milliard de dollars. Cette prétendue licorne a littéralement berné Microsoft comme le turc mécanique avait en 1809 berné Napoléon. Et en guise d'automate féru de jeu d'échecs, ici, c'est une armée de développeurs indiens qui ont été déguisés en intelligence artificielle. La promesse était très séduisante Builder.ai s’était fait connaître grâce à Natasha, une plateforme soi-disant pilotée par IA, qui permettait de créer des applications sur mesure « aussi facilement que commander une pizza » promettait la société. Microsoft y a cru, au point d’intégrer Natasha à Azure en 2023. Et plusieurs fonds de pays du Golfe persique ont également misé sur cette pépite britannique. Mais derrière cette belle façade technologique, la réalité était bien plus artisanale. Cette IA était en réalité très humaine Car oui, cette IA était en réalité très humaine. Car ce n’est pas l’IA qui produisait le code, mais environ 700 développeurs basés en Inde. Des employés qui travaillaient jour et nuit pour livrer les projets informatiques vendus comme des prouesses d'intelligence artificielle par leurs dirigeants. Dans le détail, l’interface de Natasha servait à générer un cahier des charges, qui était ensuite envoyé à des équipes basées dans les villes indiennes de Gurugram et de Bengalore. Résultat, une production manuelle, camouflée sous le label de l’intelligence artificielle. Et c'est une audit interne qui a révélé que seule la gestion des tickets était automatisée. La société s'est effondrée La supercherie n'a toutefois pas duré. Et la société s'est effondrée. Les incohérences techniques et les retards de livraison ont alerté les clients dès 2024. Et en juin 2025, tout s’écroule. Un créancier important gèle 37 millions d’euros d’actifs après avoir découvert que les revenus réels de l’entreprise étaient quatre fois inférieurs à ceux annoncés. Builder.ai ne disposait plus que de 5 millions sur ses comptes, avec une procédure d’insolvabilité enclenchée et des centaines de licenciements à venir. Ce naufrage rappelle une vérité brutale. Dans la course effrénée à l’IA, certaines start-up n’hésitent pas à maquiller leurs limites techniques pour capter des fonds. Les investisseurs, eux, commencent à réclamer plus de transparence. Et cela passe par la documentation du code, la traçabilité des données, ou encore la vérification des flux financiers. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aldebaran Robotics, la société française qui a créé les célèbres robots Nao et Pepper, a été placée en liquidation judiciaire. Voici trois points pour comprendre cette annonce tonitruante. Une liquidation inévitable Premier point donc, cette liquidation semble bien inévitable. Le tribunal de commerce de Paris a prononcé en début de semaine la fin d’Aldebaran. Fondée en 2005, la société a longtemps été considérée comme une pépite de la French Tech. Son petit robot Nao, apparu en 2006, avait fait le tour du monde et même salué Emmanuel Macron ou la reine d’Angleterre ! Mais faute d’un modèle économique pérenne et de financements suffisants, la société a été placée en redressement judiciaire en février . Deux offres de reprise ont été examinées, mais aucune n’a offert de garanties sur l’emploi. Les projets de reprise jugés insuffisants Là aussi c'est très surprenant, mais les projets de reprise de l'activité ont été jugés insuffisants par le tribunal. Un entrepreneur canadien et un homme d'affaires suisse avaient manifesté leur intérêt. Le premier a jeté l’éponge, et le second, bien qu’appuyé par des fonds émiratis, n’a pas su convaincre. Le tribunal a jugé son projet insuffisant, d’autant plus qu’il ne prévoyait pas de reprendre les 106 salariés restants en France. Conséquence : tous les employés vont être licenciés et les actifs de l’entreprise mis aux enchères. Comment comprendre cette débandade ? Alors comment comprendre cette débandade et alors que jamais la robotique n'a été aussi à la mode ? Aldebaran, rachetée en 2014 par le géant japonais SoftBank , puis revendue en 2022 à United Robotics Group, n’a pas su retrouver son éclat. En cause, une succession d’échecs, notamment le robot Plato destiné à la logistique. À l’été 2024, les équipes françaises ont accusé leur actionnaire URG de les avoir « lâchées », faute de nouveaux financements. Cette liquidation, à quelques jours du salon VivaTech, assombrit un peu plus l’horizon d’une French Tech déjà sous pression. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd'hui, nous allons parler des dix téléphones les plus vendus dans le monde depuis le début de l'année 2025. Selon le cabinet de recherche Counterpoint Research, sans surprise, Apple domine le classement. Mais quelques bouleversements méritent notre attention. Tout d'abord, donc, c'est vrai, Apple règne en maître, mais Samsung maintient sa position de challenger. Apple règne en maître La marque à la pomme occupe les quatre premières places du classement mondial, avec l'iPhone 16, l'iPhone 16 Pro Max, l'iPhone 16 Pro et enfin l' iPhone 15 . C'est la première fois depuis deux ans que le modèle de base de l'iPhone prend la tête des ventes. Mais les modèles Pro continuent de représenter près de la moitié des ventes d'Apple. Samsung place aussi quatre modèles dans le top 10, avec les modèles Galaxy A16, Galaxy A06, Galaxy S25 Ultra et enfin le Galaxy A15. Le Galaxy A16 se distingue particulièrement, avec une croissance des ventes de 17 % par rapport à l'année précédente, et ce grâce à sa popularité en Amérique et en Asie-Pacifique. Xiaomi s'invite dans le classement Mais la petite nouveauté de ce classement, c'est que Xiaomi s'invite dans le classement. Le Redmi 14C est même le seul modèle non Apple ou Samsung à figurer dans le top 10, occupant la huitième place. Ce téléphone abordable connaît un succès notable au Moyen-Orient et en Amérique latine. Surtout, ce smartphone est la tête de proue des smartphones d'entrée de gamme, un segment qui est en plein développement. Le segment des smartphones à moins de 100 euros a de fait connu la plus forte croissance au premier trimestre 2025, représentant près de 20 % des ventes mondiales. Pourquoi ? Et bien cette tendance s'explique par le fait que les clients recherchent des modèles plus économiques dans un contexte économique incertain. L'iPhone 16e connaît un démarrage surprenant Enfin, pour souligner cette tendance, il faut noter que le dernier modèle d'Apple, l'iPhone 16e , connaît un démarrage surprenant, même s'il coûte bien plus que 100 euros. Lancé fin février 2025, ce smartphone a rapidement atteint la sixième place des ventes mondiales en mars. Bien que ses ventes soient inférieures à celles des précédents modèles SE en Europe, il représente 8 % des ventes d'Apple et 2 % des ventes totales de smartphones dans la région. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd’hui, retour sur les annonces faites par Google la semaine dernières côté commerce électronique. Le géant de la recherche en ligne s'apprête à transformer la façon dont vous faites vos achats en ligne. De quoi bouleverser aussi tout l'écosystème du shopping en ligne. Le Shopping Graph devient plus intelligent Premier point, le Shopping Graph devient plus intelligent. Il s'agit d'une base de données en temps réel alimentée par apprentissage automatique. Elle embarque des informations spécifiques telles que la disponibilité des produits, les avis d'autres acheteurs, les avantages et les inconvénients, les matériaux, les couleurs et les tailles. Google met à jour cet outil, qui regroupe désormais plus de 50 milliards d’annonces de produits, actualisé en permanence. En clair, quand vous cherchez un produit, l'IA de Google va lancer plusieurs recherches à la fois, prenant en compte vos besoins précis. Résultat, des suggestions plus pertinentes, des prix et des promotions à jour. Bien sûr, ces nouveautés pourraient tailler des croupières dans les services apportés par les sites de commerce électronique eux-même. Et faire de Google un véritable physionomiste, capable de dire aux internautes s'il faut rentrer ou pas dans telle ou telle boutique en ligne. Le suivi des prix automatisé L'idée pour l'internaute, c'est qu'il ne devrait plus avoir besoin de surveiller les promotions manuellement. Vous pourrez définir vos critères, comme la taille, la couleur, et le prix, et Google s’occupera du reste. Et vous serez alerté dès qu’une bonne affaire se présente. Et mieux encore, Google ajoutera l’article à votre panier et vous proposera de finaliser l’achat avec Google Pay . De quoi gagner du temps et ne plus rater les bons plans. Là aussi, que vont devenir les acteurs du commerce en ligne qui pratiquent l'affiliation, le retargeting publicitaire, ou encore la comparaison de produits ? L’essayage virtuel intelligent Vous hésitez à commander cette robe ou cette paire de jeans ? Grâce à la nouvelle cabine d’essayage virtuelle de Google, vous pourrez visualiser le vêtement sur votre propre photo avant de l’acheter. Cette technologie, alimentée par un modèle d’IA dédié à la mode, prend en compte la morphologie, les textures et les couleurs pour un rendu réaliste. A noter que toutes ces nouveautés devraient rapidement débarquer dans un premier temps aux Etats-Unis, avant de partir à la conquête du reste du monde. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Mais comment Google va t-il négocier l'arrivée de l'intelligence artificielle dans son cœur de métier, à savoir la recherche en ligne. Et bien l'entreprise prend les devants et redéfinit sa célèbre page de recherche pour l'adapter à l'ère de l'IA. Et sous le capot, le géant californien fait évoluer son moteur vers un véritable assistant IA . Bien sûr, tout ceci ressemble à un virage stratégique dont les implications sont majeures. Je vous explique tout ceci en trois points. L’« AI Mode » débarque Le premier point, c'est l’introduction de l’« AI Mode ». Lancé d’abord aux États-Unis, ce nouveau mode va bien au-delà des simples résumés générés par l'intelligence artificielle que vous avez peut-être déjà vus sur vos écrans. Il s’agit ici de réponses complètes, enrichies parfois de graphiques, et dans certains cas personnalisées selon votre historique de recherche… voire votre boîte mail, si vous en donnez l’accès. L’objectif est clair, il s'agit de gagner en pertinence et en utilité. La publicité s'adapte à l'arrivée de l'IA Le second point bien sûr, c'est que le business de Google, la publicité, s'adapte à l'arrivée de l'IA. Pour Google, numéro un mondial de la publicité numérique, il est impératif de monétiser ces nouvelles expériences. Les annonces vont donc apparaître directement dans les réponses générées par l’IA. Par exemple, un tutoriel IA pourra inclure une publicité en lien avec votre recherche. L’idée est de proposer des "clics de meilleure qualité"selon Google, c’est-à-dire des visiteurs plus engagés sur les sites partenaires. L'équation très délicate avec les éditeurs de sites web Enfin le troisième point c'est que l'équation est très délicate avec les éditeurs de sites web. Beaucoup s’inquiètent en effet de voir leur trafic s’effondrer, puisque l’IA répond directement aux questions sans inciter à cliquer sur les liens. Le taux de clic sur les premiers résultats est déjà passé de près de 6 % à 3 %. Pour Google, il s’agit donc de concilier innovation et écosystème, tout en rassurant sur la distinction entre contenus sponsorisés et contenus naturels, sous l’œil vigilant des régulateurs, notamment en Europe. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Focus aujourd'hui sur une nouveauté majeure annoncée par Google lors de sa conférence Google I/O 2025 la semaine dernière. Le navigateur Chrome va bientôt pouvoir changer automatiquement vos mots de passe compromis. Et cela pourrait bien révolutionner notre sécurité en ligne. L'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécurité Premièrement, l'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécurité. Vous le savez, les cyberattaques et les fuites de données se multiplient, et souvent, on reçoit des alertes indiquant qu’un mot de passe que nous utilisons pour nous connecter à une service web est vulnérable. Mais avouons le, ces alertes ne suffisent pas toujours à nous pousser à changer nos mots de passe que nous avons mémorisé. Bref, la flemme quoi. Et bien Google a identifié ce frein. Et l'éditeur de Chrome propose une solution radicale. Quelle est la solution ? Le navigateur va désormais intégrer une fonctionnalité de modification automatique des mots de passe compromis. Quand vous vous connecterez à un site, Chrome détectera si votre mot de passe a fuité ou est faible. Ensuite, au lieu de simplement vous alerter, Chrome proposera de le changer automatiquement pour vous, en s’appuyant sur son gestionnaire de mots de passe. Vous serez informé de l’avancée de ce travail via la barre d’adresse. Et une fois le changement effectué, une fenêtre pop-up vous montrera le nouveau mot de passe. Voilà, c'est simple, rapide, et surtout efficace. Cette innovation repose sur la coopération des développeurs web Pour que cette fonctionnalité marche, les sites doivent adapter leur interface pour que Chrome puisse gérer ce changement automatiquement. Google a déjà partagé les outils nécessaires aux développeurs pour faciliter cette intégration. Il reste maintenant à voir quelle sera la vitesse d’adoption par les sites web. Mais la perspective est claire, il s'agit d'améliorer la sécurité tout en simplifiant l’expérience utilisateur. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd’hui, on parle de la célèbre chaîne de grande distribution britannique Marks & Spencer, qui vient de révéler les conséquences colossales d’une cyberattaque en cours. Son impact financier est estimé à plus de 355 millions d'euros, et cela bien sûr pèse très très lourd sur son résultat opérationnel pour l'exercice en cours. Une attaque massive aux conséquences durables D'abord, il s'agit d'une attaque massive aux conséquences durables. Depuis mi-avril, Marks & Spencer subit une attaque informatique majeure, probablement un rançongiciel . Et les conséquences sont terribles. Les ventes en ligne sont suspendues, les paiements sans contact sont bloqués, et les problèmes de réapprovisionnement vident les rayons alimentaires des magasins. Et la reprise de la vie normale de l'entreprise est espérée pour au minimum juillet prochain. D'où évidemment la perte abyssale de chiffre d'affaires attendue par l'entreprise, pas moins de 355 millions d’euros. Alors qui en veut à ce point à Marks & Spencer ? Les enquêteurs soupçonnent un groupe de cybercriminel appelé Scattered Spider. Ce groupe est connu pour ses attaques sophistiquées et sa communication très coordonnée en ligne. Mais pour l’instant, rien n’est confirmé. L’unité nationale de lutte contre la cybercriminalité britannique évoque plusieurs autres pistes. Cependant, l'heure est surtout au sauvetage d'une entreprise désormais très proche du naufrage. « Nous nous concentrons désormais sur la reprise, visant à restaurer nos systèmes, nos opérations et notre offre client au cours du premier semestre », mentionne l'entreprise par communiqué. Des impacts financiers et réputationnels inédits et très conséquents Surtout, les impacts financiers et réputationnels sont inédits et très conséquents. D'une part, l’entreprise reconnaît que des données personnelles de clients ont été dérobées. Elle assure toutefois que les mots de passe et les infos de paiement n'ont pas fuité. Reste que la réputation de la société auprès des clients et des fournisseurs pâtit de cette situation. Mais en plus des coûts directs, Marks & Spencer pourrait faire face à une amende du régulateur de la protection des données. Des grandes entreprises britanniques, comme British Airways ou Tesco Bank, ont déjà été sanctionnées ainsi par le passé. Heureusement, l’enseigne est assurée à hauteur de 120 millions d'euros, et sa division alimentaire, elle, reste très performante. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
C'est un constat préoccupant : pourquoi l’Europe est-elle à la traîne dans la révolution technologique mondiale ? « C'est un défi existentiel » a même écrit Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, chargé de diagnostiquer la stagnation de l'économie européenne dans un rapport publié en septembre dernier. Une longue enquête du Wall Street Journal fait le point, et je vous la résume en trois points. Une absence criante de géants technologiques européens Le premier point, c'est qu'il y a une absence criante de géants technologiques européens. De fait, l’Europe n’a pas d’équivalent à Google, Amazon ou Meta. Pire, la capitalisation boursière d’Apple dépasse celle de toute la bourse allemande. Et en tout, seules quatre des 50 plus grandes entreprises tech du monde sont européennes. C'est un véritable décrochage puisque jusqu'à présent le continent européen représente 21 % du PIB mondial. Pourtant l'Europe a connu des débuts prometteurs. Dans les années 1990, l'Europe comptait plusieurs grandes entreprises dans le domaine des semi-conducteurs; comme ASML aux Pays-Bas ou ARM au Royaume-Uni. Mais aussi des géants du logiciel avec l'allemand SAP et côté telco le finlandais Nokia . Cette absence est donc un véritable signal d’alarme pour la compétitivité et la croissance européenne. Comment comprendre ce retard ? Alors comment comprendre ce retard ? D'abord on trouve des obstacles structurels au développement de la tech en Europe. Les investisseurs pointent une culture d’entreprise frileuse, un droit du travail bien trop rigide, une réglementation bien trop lourde, et enfin un marché trop morcelé. Bref, il est difficile d’embaucher, de licencier, ou même de proposer un système de stock-options attractif. Et l'une des conséquences de tout cela, c'est que les startups peinent à lever des fonds. Un chiffre illustre cette difficulté. Le capital-risque européen ne représente qu’un cinquième de celui des États-Unis. La fuite vers les Etats-Unis Enfin le troisième point c'est que de nombreux entrepreneurs américains qui ont tenté l'aventure en Europe sont repartis échaudés. Et même les stars européennes de l’IA, comme Mistral ou DeepMind, finissent par signer avec les géants américains pour assurer leur avenir. Et Deliveroo, l'une des plus grandes startups du Royaume-Uni, a récemment accepté de vendre ses activités à l'américain DoorDash pour 3,9 milliards de dollars. Le bilan, c'est que au cours des 50 dernières années, les États-Unis ont créé plus de 240 entreprises avec une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars, tandis que l'Europe n'en a créé que 14. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Voici donc que Revolut, la néobanque britannique, a décidé de faire de la France son nouveau hub européen. Et l'entreprise a choisi de faire cette annonce dans le cadre de l'événement Choose France , organisé en début de semaine à Paris pour attirer les investisseurs étrangers. Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ans D'abord, Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ans, de recruter 200 personnes et d'ouvrir des bureaux à Paris pour piloter ses activités en Europe occidentale. Ce projet ambitieux montre l'importance croissante du marché français pour le secteur de la fintech. Une demande d'agrément bancaire en France Le second point, c'est que Revolut a aussi l'intention de déposer une demande d'agrément bancaire en France. So objectif ici est de renforcer son image de banque institutionnelle face à une concurrence intense, notamment avec BoursoBank, la filiale de Société Générale, qui compte déjà 8 millions de clients. Avec cet agrément, Revolut pourra proposer des produits bancaires spécifiques au marché français et solidifier sa présence sur le secteur. Une offre de crédit immobilier en France Enfin, Revolut souhaite lancer une offre de crédit immobilier en France. Ce produit est déjà disponible en Lituanie, mais le lancement en France est retardé à 2026. En attendant, la fintech va tester sa solution auprès de quelques clients afin d'ajuster son offre. Mais il ne s'agit pas de la seule innovation. Comme sa concurrente allemande N26, Revolut se lance sur le marché des forfaits télécoms mobiles depuis quelques semaines. Alors que signifie cette frénésie d'annonces et de diversification ? Et bien tout simplement que le marché des néobanques en Europe se tend, et qu'il faut désormais trouver des revenus après la période faste des levées de fonds et des objectifs d'acquisition de base utilisateur quels qu'en soit le coût! Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd’hui, focus et retour sur un voyage qui a fait beaucoup parler. Il s'agit de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient la semaine dernière. Il était accompagné par les plus grands patrons de la tech américaine, comme Elon Musk, Sam Altman ou Jensen Huang, le patron de Nvidia. Ce déplacement stratégique pourrait déboucher sur des contrats colossaux, surtout autour de l’intelligence artificielle. Je vous explique tout cela en trois points. Transformer la richesse pétrolière en investissements dans les technologies de pointe Premier point, cette délégation prestigieuse illustre la volonté des pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, de transformer leur richesse pétrolière en investissements colossaux dans les technologies de pointe. L’intelligence artificielle est donc forcément au cœur de leurs ambitions. A donc été annoncé la création d’une nouvelle structure baptisée « Humain », et dédiée au développement d’infrastructures d’IA et de cloud computing. Humain n'est rien d'autre qu'une émanation du Fonds public d'investissement de l'Arabie saoudite, qui gère plus de 900 milliards de dollars d'actifs. L'objectif de cette société placée sous le patronage de l'influent prince Mohammed Ben Salmane est d'investir dans des data centers, des infrastructures d'IA et des capacités de cloud pour développer l'IA made in Arabie saoudite. Cette annonce n'est donc pas qu'une question de mots. Il s'agit aussi de chiffres très impressionnants. 1 000 milliards de dollars de contrats signés On parle d’un total d’environ 1 000 milliards de dollars de contrats signés par ces pays du Golfe Persique au profit des géants américains de la technologie. Des contrats qui couvrent les secteurs économiques de la défense et de la technologie. Nvidia s’est ainsi déjà allié avec « Humain » pour déployer des « usines IA » équipées de 18 000 puces GPU Blackwell. AMD de son côté a signé un contrat de 10 milliards pour fournir ses propres processeurs. Amazon enfin prévoit un investissement de 5 milliards pour construire des data centers dans la région. Un changement politique majeur aux États-Unis Enfin, troisième point, ce grand mouvement a été rendu possible par un changement politique majeur aux États-Unis. L’administration Trump a levé certaines restrictions sur l’exportation de semi-conducteurs de dernière génération, auparavant très strictes sous l'ère Biden, permettant à ces entreprises américaines de vendre leurs technologies de pointe au Moyen-Orient. De quoi attirer même OpenAI, dirigée par Sam Altman. L'entreprise est sur le point d’annoncer des investissements aux Émirats arabes unis, via MGX, le fonds de la famille royale émiratie. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd’hui, on parle de l’essor fulgurant des agents d’intelligence artificielle dans les entreprises technologiques, une tendance confirmée par le dernier sondage du cabinet Ernst and Young. Selon cette étude menée en avril 2025 auprès de plus de 500 dirigeants du secteur technologique, près de la moitié des entreprises ont déjà commencé à déployer des agents d’IA. Et plus de 50 % prévoient que la majorité de leurs opérations internes seront entièrement autonomes d’ici deux ans. L’agent d’IA devient un outil stratégique pour l’automatisation Contrairement aux chatbots traditionnels, les agents d’IA sont conçus pour prendre des décisions et exécuter des tâches de manière autonome. Ils sont particulièrement adaptés aux processus complexes comme la conformité fiscale ou la gestion financière. Par exemple, le cabinet comptable a récemment lancé une plateforme numérique qui mobilise 150 agents pour assister 80 000 professionnels dans le domaine fiscal, en collaboration avec NVIDIA. Mais son optimisme reste mesuré face aux défis de l’IA. Malgré l’enthousiasme, des préoccupations subsistent Près de 50 % des dirigeants interrogés citent la confidentialité et la sécurité des données comme principales inquiétudes liées à l’IA. De plus, 83 % estiment que l’adoption de l’IA serait plus rapide avec une infrastructure de données plus solide. Mais au delà des inquiétudes, l’IA est surtout perçu comme un moteur de transformation du travail. Un moteur de transformation du travail Contrairement aux craintes de suppression d’emplois, largement relayées dans les médias ces derniers mois, 84 % des leaders technologiques prévoient d’embaucher davantage de personnel dans les six prochains mois. L’objectif est de renforcer les compétences internes pour accompagner l’intégration de l’IA, en mettant l’accent sur la formation à l’utilisation responsable de ces technologies. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd'hui, on parle du compteur Linky, le compteur connecté vert fluo que tous les français connaissent bien, et dont certains ne veulent absolument pas entendre parler. Car si 95 % des foyers français sont désormais équipés de ce compteur connecté, plus de 2 millions de personnes en France continuent de le refuser. Mais pour eux, la facture d'électricité va bientôt très rapidement exploser. Je vous explique tout cela en trois points. Le prix fort Pour commencer, à partir du 1er août 2025, ces réfractaires vont en effet devoir payer le prix fort. La Commission de régulation de l'énergie a validé une majoration de près de 6,5 euros tous les deux mois pour ceux qui refusent le Linky. Cela représente une somme de près de 39 euros par an. Alors comment est calculé ce montant ? Et bien il est censé compenser les coûts de relève manuelle et le maintien des anciens compteurs bleus avec la fameuse roue qui tourne à l'horizontale. Mais ce n’est pas tout. Ceux qui refusent également de communiquer leur index de consommation à Enedis verront leur facture augmenter de 4,14 euros supplémentaires tous les deux mois. En tout, le surcoût pourrait donc grimper à un peu moins de 64 euros par an. Ces tarifs sont le résultat d'une longue bataille Car cette décision fait suite à un arrêt de la Cour de cassation rendu en avril dernier. La Cour a donné raison à Enedis, confirmant ainsi le droit du gestionnaire de réseau d'énergie à imposer le compteur Linky. Depuis 2015 et les premiers déploiements, la loi française autorise l’entreprise à installer ces compteurs chez tous ses clients. Pourquoi refuser le compteur Linky ? Reste que les opposants au Linky n'en démordent pas. Ils ne veulent pas du compteur connecté. Dans le détail, les opposants au Linky avancent plusieurs arguments, dont les risques pour la santé, la surfacturation ou encore la protection des données personnelles. Pourtant, l'Anses et la CNIL ont déjà écarté ces craintes. Les autorités affirment que les niveaux d’exposition aux ondes sont faibles et que la collecte et l'analyse des données restent strictement encadrées. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
C'est une décision qui fait grand bruit dans le monde de la tech. SAP, le géant allemand des progiciels, spécialiste de l'ERP, vient d'annoncer l'abandon de son objectif d'atteindre un effectif de 40% de femmes d'ici à 2030. Et cette décision intervient dans un contexte de pression venue d'outre-Atlantique. L'administration Trump est en effet vent debout contre les politiques de diversité dans les entreprises . Au point que l'entreprise allemande courbe l'échine. Je vous explique tout cela en trois points. Un revirement stratégique pour SAP SAP a en effet longtemps été considéré comme un pionnier en matière de diversité. Depuis 2011, l'entreprise s'était fixée des objectifs ambitieux pour augmenter la représentation des femmes dans ses effectifs et ses postes de direction. Ces efforts ont porté leurs fruits, avec plus de 35 % de femmes dans l'entreprise fin 2024. Cependant, sous la pression des nouvelles directives américaines, SAP a décidé de ne plus appliquer ces quotas. Aux États-Unis, l'entreprise emploie environ 17 000 personnes, soit 16 % de sa masse salariale. Et elle réalise là bas près d’un tiers de son chiffre d’affaires en 2024. Le business de SAP est donc touché par les nouvelles règles en matière d'emploi professées par la nouvelle administration américaine. La fin de la politique de diversité en entreprise Dès son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a en effet signé plusieurs décrets visant à interdire aux entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral la mise en oeuvre de politiques de discrimination positive ou de diversité. Pour des entreprises comme SAP, qui collaborent étroitement avec l'administration américaine, il faut donc se conformer ou risquer de perdre des contrats importants. Cette tendance à la fin de l'équité s'étend au-delà des États-Unis D'autres grandes entreprises, tant américaines qu'européennes, revoient actuellement leurs politiques de diversité. Par exemple, le laboratoire suisse Roche a supprimé les objectifs de diversité au sein de sa filiale américaine. Et le groupe pharmaceutique Novartis a mis fin à ses « panels de diversité » pour les embauches aux États-Unis. Bien sûr, ces changements de politique de ressource humaine des entreprises soulève des questions sur leurs engagements réels envers la diversité et l'inclusion. A croire que ce qui compte, en définitive, c'est le sens du vent ! Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
C'est une véritable avalanche. Les réseaux sociaux sont depuis quelques semaines envahis de visuels générés par l'IA. Qu'il s'agisse du désormais célèbre starter pack, de dessins d'humour au sens douteux, ou encore d'infographies boiteuses, tout un chacun pense être devenu un maître du prompt et devoir le montrer à ses congénères sur LinkedIn. Même les propriétaires des réseaux sociaux commencent à prendre des mesures pour vous éviter d'agoniser devant ses images insipides et trompeuses. A commencer par Pinterest, dont la valeur réside dans l'originalité des visuels qui y sont postés. Pinterest annonce dont un plan pour remettre un peu d'ordre dans son flux d'images , envahi par les contenus générés par intelligence artificielle. Deux nouvelles fonctionnalités viennent d'être lancées pour aider les utilisateurs à retrouver des épingles, les fameux pin de Pinterest, plus authentiques. L'étiquette "AI Modified" Désormais, Pinterest appose une mention "AI modified" sur les images qu'il détecte comme ayant été générées ou modifiées par une IA. Cette étiquette apparaît en bas à gauche lorsqu'on ouvre une épingle en grand. Pour identifier ces images, la plateforme analyse les métadonnées et utilise des classificateurs internes capables de repérer les contenus générés par IA, même sans marqueurs évidents. L'option "Voir moins" Une nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de réduire la quantité de contenus générés par IA qu'ils voient dans certaines catégories, comme la beauté et l'art. En cliquant sur le menu à trois points en bas à droite d'une épingle, on peut choisir de voir moins de contenus similaires, ce qui ajustera les recommandations futures. Rassurer sur la recherche de créativité Ces mesures répondent aux critiques des utilisateurs, notamment des artistes et designers, qui trouvent que les images générées par IA rendent difficile la recherche d'inspiration. Les nouvelles fonctionnalités visent aussi à offrir plus de transparence et de contrôle aux utilisateurs, tout en maintenant Pinterest comme une source fiable d'inspiration. Souhaitons que cela limite aussi la fougue des rois du prompt ! Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
Aujourd'hui, focus sur une décision judiciaire qui pourrait bouleverser le marché des bagues intelligentes. Enfin moi je préfère parler des bagues connectées. Voici que l'entreprise finlandaise Oura vient de remporter une première victoire juridique contre ses concurrents Ultrahuman et RingConn aux États-Unis. Et je vous explique tout cela en trois points. Pourquoi cette décision judiciaire ? Le 26 avril dernier, un juge de la Commission américaine du commerce international a conclu que les entreprises qui commercialisent les bagues connectées Ultrahuman et RingConn avaient enfreint les brevets déposés par Oura. Il faut dire que Oura est particulièrement regardant sur l'utilisation par la concurrence de ses technologies. L'an passé au lancement de la bague connectée de Samsung, la Galaxy Ring, un porte-parole de l'entreprise finlandaise avait commenté en disant être extrêmement vigilant sur les technologies utilisées par l'acteur coréen. Les technologies sous brevet en question incluent notamment le design à double coque, la batterie incurvée, ou encore l'intégration de capteurs de santé de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout. Le juge accuse Ultrahuman d'avoir falsifié des preuves Oui, au-delà de l'infraction aux brevets, le juge a pointé des pratiques douteuses de la part d'Ultrahuman. Il a notamment été révélé que l'entreprise avait falsifié des preuves concernant une usine de fabrication au Texas, en apposant son logo sur des installations tierces et en modifiant des documents internes. Cette tentative de tromperie a été sévèrement critiquée par le juge, qui a qualifié le PDG d'Ultrahuman de "non crédible" et a souligné un "manque de véracité" de l'entreprise. Quelles sont les conséquences de cette première décision pour le marché ? Si la décision finale, attendue dans les prochains mois, confirme cette décision de première instance, Ultrahuman et RingConn pourraient se voir interdire l'importation et la vente de leurs bagues aux États-Unis. Cela représenterait un coup dur pour ces entreprises, alors qu'Ultrahuman est en pleine levée de fonds de 120 millions de dollars pour soutenir son expansion. Et cela arrive même aux entreprises les plus puissantes. En janvier 2024, Apple avait du retirer le capteur d’oxygène sanguin de ses Apple Watch afin d’éviter qu’elles soient interdites à la vente. La raison ? Une violation de brevet revendiquée par l'entreprise Masimo. Depuis cette date, la fonctionnalité n'est pas reparue sur les montre d'Apple. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

La publication des résultats trimestriels d'Apple la semaine dernière permet de faire le point sur la nouvelle politique douanière des Etats-Unis. Son PDG Tim Cook tire la sonnette d'alarme. L’entreprise s’attend à un choc de 900 millions de dollars dès le trimestre prochain. Voici ce qu’il faut retenir. Révision de la stratégie industrielle D'abord, les tensions commerciales entre les États-Unis et plusieurs pays, notamment la Chine, poussent Apple à revoir sa stratégie industrielle. Pour limiter les coûts liés aux droits de douane, Apple relocalise une partie de sa production. Résultat, la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront désormais fabriqués en Inde. Les iPads, Mac et AirPods viendront eux principalement du Vietnam. Cette relocalisation de la production des produits Apple a pour objectif de contourner les surtaxes imposées par les Etats-Unis aux produits importés de Chine. Une incertitude à partir de juin 2025 Le second point, c'est que malgré cette réorganisation, l’incertitude reste grande. Tim Cook a indiqué ne pas pouvoir prédire l’évolution des tarifs douaniers au-delà du mois de juin. Car au mois de juin 2025, la suspension actuelle des « droits de douane réciproques » doit prendre fin. Ce flou complique les prévisions à moyen terme pour Apple, qui par ailleurs continue pourtant d’investir massivement sur le territoire américain. En 2025, plus de 19 milliards de dollars de puces seront achetés par Apple aux États-Unis, notamment en Arizona. Des doutes en Europe et la recherche de l'autonomie technologique Enfin, et c'est le troisième point, au-delà du commerce international, Apple fait aussi face un environnement économique et réglementaire incertain au-delà des foucades de Donald Trump. C'est le cas avec des changements réglementaires, notamment en Europe, du fait de la mise en place de la loi sur les marchés numériques, dite loi DMA . Elle impose plus d’ouverture à Apple, notamment sur l’App Store. Mais Apple travaille fort pour rester compétitif. Apple mise sur l’intelligence artificielle avec son service Apple Intelligence , qui semble stimuler les ventes de l’ iPhone 16 . Et la marque à la pomme développe aussi ses propres modems et puces pour gagner toujours plus en autonomie technologique. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd'hui, direction la French Tech, avec une annonce importante. La startup française Doctolib à encore réduit ses pertes en 2024 et vise la rentabilité cette année assure Les Echos . Voici ce qu’il faut retenir de la situation de la licorne française en trois points. La carte de la transparence Premier point, Doctolib joue enfin la carte de la transparence en publiant pour la première fois ses résultats financiers. Avec un revenu annuel récurrent de 348 millions d'euros, en hausse de 22,5 % sur un an, l'entreprise parvient à réduire son Ebitda négatif, passant de 87 à un peu moins de 54 millions d'euros. Il faut dire que Doctolib a levé beaucoup d'argent ces dernières années. Son dernier tour de table connu remonte à 2022 et s'élevait à 500 millions d'euros. Mais l'objectif est affiché. La société compte bien devenir rentable cette année. Il s'agirait d'une première depuis sa création en 2013. Le modèle économique reste centré sur les professionnels de santé 99 % du chiffre d'affaires provient de la vente de logiciels aux soignants, médecins, kinés, chirurgiens, et seulement 1 % de la promotion de campagnes de santé publique. Alors pourquoi les praticiens achètent autant Doctolib ? Et bien parce que grâce à sa suite logicielle, Doctolib promet de réduire de 50 % le temps administratif des soignants. Et aussi d’augmenter de 20 à 30 % le nombre de rendez-vous possibles. Des chiffres qui permettent à Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib, de, je cite, « tordre le cou à quelques fantasmes. Certains nous voient déjà comme l'équivalent d'un Gafam ou n'ont jamais compris exactement comment nos revenus sont créés ». Oui, Doctolib ce sont des revenus récurrents d'abonnement logiciel, pas de la publicité. L’innovation reste au cœur de la stratégie de la startup Doctolib investit massivement dans l'intelligence artificielle, avec une équipe de plus de 100 spécialistes, et prévoit de lancer une dizaine d'outils d'IA cette année. Par exemple, la société travaille sur la génération automatique de courriers médicaux ou encore un assistant téléphonique intelligent. En parallèle, la société souhaite aussi devenir un véritable compagnon de santé pour les patients grâce à des contenus personnalisés et vérifiés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd'hui, on s'intéresse à une annonce stratégique de l'entreprise chinoise Huawei . Elle s'apprête à lancer ses propres alternatives aux cartes graphiques de Nvidia pour alimenter les infrastructures d'IA. Le travail de Huawei est fait sous contrainte D'abord, il faut bien comprendre que le travail de Huawei est fait sous contrainte. De nombreuses entreprises internationales subissent en effet des restrictions imposées par les Etats-Unis contre le marché chinois. Par exemple, le géant de l'infrastructure d'IA Nvidia ne peut pas véritablement vendre ses puces d'IA en Chine. C'est dans ce contexte que Huawei riposte. Dès ce mois de mai, l'entreprise lance ses propres serveurs et cartes équipés du processeur maison Ascend 910C . Cette puce est moins puissante que la puce H100 de Nvidia, donc la commercialisation est interdite en Chine par les Etats-Unis. Mais intégré dans des superclusters de calcul, ces puces sont capables de dépasser les performances des derniers modèles de Nvidia. Mieux, cet été, Huawei prévoit de frapper encore plus fort avec une nouvelle puce, nommée Ascend 920. Et cette puce est censée rivaliser directement avec le célèbre H100 de Nvidia. Des performances impressionnantes. mais une consommation élevée Second point, il faut noter que la puce Ascend 910C propose des performances impressionnantes . Mais sa consommation est élevée. Le GPU Ascend 910C atteint une puissance de 780 TeraFLOPS. C’est environ 60 % des capacités d'une puce H100. Mais Huawei compense en multipliant le nombre de processeurs dans ses serveurs AI CloudMatrix 384. Résultat : une vitesse de calcul 1,7 fois supérieure au dernier cluster Nvidia ! Petit bémol, la consommation électrique explose, avec 559 kilowatt heure, contre seulement 145 pour Nvidia. Le mystère de la fabrication Enfin, il faut noter que la manière dont Huawei est parvenu à fabriquer cette nouvelle puce est un mystère. En effet, une question intrigue. Comment Huawei parvient-il à produire des puces aussi avancées malgré l'embargo imposé par les américains sur les équipements européens de fabrication de puces, dont le néerlandais ASML . Une enquête révèle que des circuits auraient été fabriqués en secret via l'entreprise TSMC , à Taïwan, à travers un réseau complexe de courtiers et d'intermédiaires. Washington menace même TSMC d'une amende record de 1 milliard de dollars pour avoir indirectement travaillé pour Huawei. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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C'est un développement important dans le procès Google qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis . La grande question est qui donc va croquer Chrome, le navigateur internet de l'entreprise accusée de position monopolistique. Yahoo , OpenAI et Perplexity sont désormais dans les starting blocks pour racheter le navigateur de bureau et mobile, qui domine le marché. Alors pourquoi cet intérêt soudain pour l'une des technologies les plus dominantes du web ? Voici les trois points à retenir. Des conséquences majeures pour Google L'entreprise fait face à un procès antitrust aux États-Unis pour abus de position dominante dans la recherche en ligne. Le ministère de la Justice estime que Google empêche la concurrence en entretenant un monopole. Une des solutions envisagées par les autorités, une solution radicale, serait de forcer Google à vendre Chrome. Bien sûr, cette décision pourrait avoir des conséquences profondes sur l'ensemble du secteur. A commencer par aiguiser les appétits d'OpenAI et de Yahoo. Plusieurs acteurs intéressés par un rachat de Chrome Face à cette possibilité de démantèlement, plusieurs acteurs du secteur se montrent en effet intéressés par un éventuel rachat de Chrome. Yahoo a exprimé son intérêt pour acquérir le navigateur, le qualifiant de "stratégique" pour l'avenir du web. Et si Yahoo met la main sur Chrome, il s'agirait d'une très surprenante revanche . Il y a des années en effet, c'est Yahoo qui dominait le monde de la recherche en ligne, avant de se faire damer le pion par Google. Mais OpenAI, la société derrière ChatGPT, est aussi intéressée. Lors du procès, son directeur des produits, Nick Turley, a confirmé sa volonté d'acquérir Chrome, afin d'intégrer davantage de capacités d'intelligence artificielle à l'expérience de navigation. Si OpenAI s'empare de Chrome, il s'agirait alors d'une véritable passation de pouvoir. Jugez plutôt : la jeune pousse s'emparerait du joyau de Google alors que ce même Google patine depuis des mois dans ses efforts de concurrencer ChatGPT sur l'IA générative. Une véritable bataille à venir pour dominer le web Mais le plus important, c'est que ces manœuvres préfigurent d'une véritable bataille à venir pour dominer le web dans les années à venir. Cette affaire n'est pas qu'une simple question financière. Les ambitions derrière ce rachat sont énormes. Perplexity, une autre startup d'IA qui rêve de s'emparer de Chrome, et OpenAI voient le navigateur un vecteur essentiel pour distribuer leurs technologies de recherche à base d'IA. La concurrence pour ce rachat sera rude, surtout que Google n'a pas dit son dernier mot. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Et si vos données et vos serveurs étaient hébergées dans le métro parisien et le RER ? Connect Grand Paris, une filiale de la RATP, la Régie autonome des transports parisiens, lance une nouvelle offre d'hébergement nommée Edge Hosting . Qu'est-ce que cette solution a à offrir ? Voici trois points clés à retenir. 65 gares du Grand Paris Express deviennent des datacenters D'abord, la promesse du fournisseur est d'assurer proximité et donc optimisation des performances. Et voici comment. Les salles serveur qui vont accueillir les données des clients sont situées dans 65 gares du Grand Paris Express , c'est à dire les 5 nouvelles lignes de RER qui doivent être construites pour 2030. Par ailleurs, l’« Edge Hosting » repose sur une infrastructure réseau reliée par la fibre optique. De quoi réduire la latence et donc de garantir une meilleure réactivité. Oui parce que le terme Edge fait référence à la notion de mise à proximité des clients de la puissance de calcul. Souveraineté et sécurité des données Ensuite, la RATP promet souveraineté des données et sécurité. L'« Edge Hosting » est 100 % français et conforme aux normes européennes assure l'hébergeur. Au delà de la sécurité physique et de l'hébergement sur le territoire national, ce modèle garantit, dit la RATP, une disponibilité continue, et avec une garantie de rétablissement, on dit GTR , en moins de 4 heures. Flexibilité et sur-mesure Enfin, la promesse est aussi de faire de la flexibilité et du sur-mesure. L’offre s’adapte aux besoins spécifiques des opérateurs Télécom, des PME et ETI, des ESN et des collectivités locales d’Île-de-France, promet la RATP. Côté flexibilité, l'hébergeur promet des des solutions modulables, comme des baies personnalisables et des alimentations flexibles, mais aussi côté réseau des services complémentaires comme la Fibre Optique Noire ou la connectivité Ethernet. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Ça y est, les agents d'intelligence artificielle entrent dans la salle de classe. Aux Etats-Unis, la société Kira AI vient de lancer une toute nouvelle plateforme d’apprentissage personnalisée pour les élèves du primaire et du secondaire. Alors l'IA va-t-elle devenir un assistant à part entière dans les écoles. Je vous explique tout ceci en trois points. Une plateforme 100 % IA D'abord, l'initiative dont je vous parle est une plateforme 100 % IA, mais conçue spécifiquement pour l’école. Contrairement à d'autres outils qui ajoutent de l’IA sur des systèmes déjà existants, Kira intègre l’intelligence artificielle directement dans chaque étape du parcours éducatif. Planification des cours, gestion administrative, aide à la notation ou encore suivi des progrès des élèves, l'ensemble de la vie pédagogique est pris en compte par la plateforme. Le but est d'accompagner les élèves sur mesure, et de libérer du temps pour les enseignants. Une réponse aux défis des enseignants Car cette IA se veut avant tout une réponse aux défis des enseignants. Kira promet d’aider les enseignants à éviter l’épuisement professionnel. Comment ? Grâce à des agents capables de corriger automatiquement les devoirs, de vérifier le plagiat, et même de détecter les élèves en difficulté. L’enseignant peut alors intervenir plus rapidement, sans se noyer dans la paperasse. Le résultat espéré est de parvenir à des classes plus équilibrées et donc à des élèves mieux suivis. Cette technologie est déjà à l'essai Enfin, et c'est peut être le plus intéressant, cette technologie est déjà à l'essai. Kira est déjà utilisée dans certaines écoles du Tennessee , un état des Etats-Unis. Des enseignants en informatique, la première discipline ou la solution a été déployée, affirment y gagner des heures précieuses tout en améliorant les résultats de leurs élèves. Et Kira n’en reste pas là. La plateforme s’ouvre désormais aux matières littéraires et aux sciences humaines. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd'hui, nous explorons l'ascension spectaculaire de ChatGPT Search en Europe et les défis réglementaires qui l'accompagnent. D'abord, il faut noter une croissance fulgurante pour ChatGPT Search, qui est l'outil de recherche en ligne du chatbot d' IA générative d'OpenAI, le très célèbre ChatGPT. L'engouement des Européens Jugez plutôt : en l'espace de six mois, ChatGPT Search a quadruplé son nombre d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. Ces utilisateurs sont passés d'un peu plus de 11 millions à un peu plus de 41 millions en à peine deux trimestres. Cette progression rapide reflète l'engouement des Européens pour une recherche en ligne plus naturelle et conversationnelle, contrastant avec les méthodes traditionnelles surchargées de publicités et sont les résultats sont souvent illisibles. Mais cette appétence des européens pour ce nouvel outil de recherche intéresse désormais les régulateurs européens qui encadrent les activités numériques en Europe dans le cadre du Digital Services Act. ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels Car avec l'explosion de l'usage de cet outil de recherche en France et en Europe, ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels. Et au-delà de ce seuil, ce service numérique serait classé en Europe comme une "très grande plateforme en ligne". Cette catégorie définie par le Digital Services Act de l'UE implique des obligations, comme des audits externes, de la transparence algorithmique, ou encore le partage de données avec les chercheurs. Et en cas de non-conformité, OpenAI pourrait faire face à des amendes allant jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial. La fiabilité des résultats reste un défi majeur Enfin, il faut noter que la fiabilité des résultats reste un défi majeur pour l'outil de recherche en ligne d'OpenAI. Oui, malgré sa popularité, ChatGPT Search présente des lacunes en matière de précision. Une étude récente montre que 67 % des résultats de recherche sont incorrects ou mal attribués. Cette tendance à fournir des réponses erronées, souvent avec assurance, soulève des préoccupations quant à la fiabilité de l'outil, en particulier dans un contexte où la désinformation prospère. Malgré cela, ChatGPT Search grignote des parts de marché. En septembre 2024, 8 % des internautes préféreraient utiliser ChatGPT plutôt que Google comme moteur de recherche principal. Mais pour le moment, Google reste le roi incontesté de la recherche en ligne. Simplement, on peut se demander maintenant jusque à quand. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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C'est un petit mystère qui nous vient des Etats-Unis. Souvenez-vous. En janvier dernier, lors de la prise de pouvoir du nouveau président Donald Trump, tout le gratin des Gafam était présent , de Jeff Bezos à Mark Zuckerberg. Ils avaient même payé pour être là. Et leur espoir bien sûr était de voir la nouvelle administration se montrer bienveillante à leur endroit. Et patatra, rien ne se passe comme prévu. Les autorités américaines mettent la pression en ce moment même via des procès contre Google et Meta. Ces entreprises font face à des procès antitrust majeurs. Commençons par ce qui arrive à Google. Google sous le risque d'un démantèlement Le Département de la Justice américain accuse l'entreprise d'entretenir un monopole illégal sur la recherche en ligne. Et les mesures envisagées pour faire cesser cela sont tout à fait radicales. Il pourrait s'agir de la vente forcée du navigateur Chrome, qui génère environ 35 % des recherches. Ou encore la fin des accords d'exclusivité avec des fabricants d'appareils qui mettent en avant le moteur de recherche de Google sur leurs machines. Car le ministère de la justice américain estime que ces pratiques renforcent indûment la position dominante de Google. Meta sous pression Et dans le même temps, Meta est mis sous pression pour ses acquisitions passées dans le monde des réseaux sociaux. Meta est en effet poursuivi par la Federal Trade Commission pour ses rachats d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014. La FTC argue que ces acquisitions visaient surtout à éliminer la concurrence. Là aussi de quoi créer un monopole sur les réseaux sociaux. Et des courriels de Mark Zuckerberg, cité par l'accusation, révèlent des préoccupations sur la cannibalisation de Facebook par Instagram, et une volonté de contrôler ces plateformes pour construire un monopole. Les Gafam se sont-ils acheté de l'influence pour rien ? Alors, tout cet argent dépensé par les Gafam pour soutenir Trump n'a-t-il servi à rien ? Malgré des dons importants des dirigeants de la tech au comité d'investiture de Donald Trump, force est de constater que l'administration actuelle maintient une ligne dure contre les monopoles technologiques. Andrew Ferguson, le président de la FTC, a déclaré que son rôle est de je cite "protéger les Américains des monopoles et des fraudes", et ce indépendamment des affiliations politiques des entreprises concernées. De plus, Gail Slater, nommée à la tête de la division antitrust du Département de la Justice, a exprimé son intention de s'attaquer aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, on parle d’une petite révolution attendue du côté de l'opérateur Free Mobile avec l’arrivée imminente de la version du système d'exploitation iOS 18.5 sur iPhone. Une mise à jour qui pourrait bien simplifier la vie de nombreux abonnés. Elle permettra enfin de transformer une carte SIM physique en carte SIM virtuelle et embarquée, que l'on nomme eSIM . Et ce en quelques clics seulement. Je vous explique tout cela en trois points. Free Mobile a pris son temps Premier point, Free Mobile a pris son temps. À partir de l'iPhone 14, commercialisé en 2022, Apple a complété l'emplacement de la carte nano SIM par la technologie eSIM. Mais côté Free, si l’eSIM est proposée aux nouveaux clients depuis fin 2020, il fallait jusqu’ici débourser 10 € pour passer de la SIM physique à sa version dématérialisée. Conversion automatique d’une carte SIM en eSIM Mais ça, c’était avant. Avec iOS 18.5, Apple introduit deux fonctionnalités clés que Free semble prêt à activer. D'une part, le transfert rapide d’eSIM. Mais surtout la conversion automatique d’une carte SIM en eSIM, et ce directement depuis les réglages de l’iPhone. La promesse de l'opérateur, c'est que l’opération sera ultra simple. Il suffira d’aller dans la section Réglages puis Données cellulaires pour choisir l’option “Convertir en eSIM”. Plus besoin donc de passer par le service client ou de patienter pour recevoir une nouvelle carte. Le tout sera fait en quelques secondes, de manière fluide, directement sur l’appareil. Démocratiser l’eSIM Et enfin, troisième point, cette nouveauté pourrait bien démocratiser l’eSIM. Elle permet non seulement un gain de place dans les smartphones – un avantage crucial pour intégrer des composants plus performants – mais elle rapproche aussi Apple de son objectif : proposer un jour des iPhone 100 % eSIM à l’échelle mondiale, comme c’est déjà le cas aux États-Unis. D’ailleurs, Free Mobile rejoint Orange et SFR qui offrent déjà ces options, laissant Bouygues comme le dernier opérateur majeur à ne pas encore suivre le mouvement. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, on parle d’un tournant décisif pour les iPhones d'Apple. La marque à la pomme serait enfin prête à se lancer dans le grand bain des smartphones pliants. Un projet qui mijote depuis des années, mais qui semble avoir franchi une étape clé avec l’aide inattendue de son concurrent Samsung. Une décision rare pour Apple Apple aurait en effet choisi Samsung Display comme fournisseur exclusif pour les écrans OLED pliables de son futur iPhone. Une décision rare pour Apple, qui aime en général diversifier ses partenaires pour éviter toute dépendance. Mais là, pas le choix. Samsung serait tout simplement le seul à avoir réussi à produire des écrans pliables avec un pli presque invisible. Et c'est justement sur ce défi technique qu'Apple s'est longtemps cassé les dents dans la course au smartphone pliable. Les premiers prototypes fabriqués en février Le pli disgracieux au centre de l’écran, longtemps pointé du doigt sur les Galaxy Z Fold, les smartphones pliables de Samsung, aurait été quasiment éliminé grâce à des mois de travail entre Samsung Display et Amphenol, un spécialiste des charnières qui collabore aussi avec Apple. Résultat, les premiers prototypes fabriqués en février auraient enfin convaincu Cupertino. Apple mise donc sur une fiabilité technologique maximale… quitte à écarter des partenaires historiques comme LG ou BOE. Un prix hors norme, même pour un produit Apple Pour le reste, l’iPhone pliable viserait clairement le très très haut de gamme. Et serait disponible en 2026. Sur la partie caractéristique, le smartphone serait équipé d'un écran OLED de 7,8 pouces une fois ouvert, et d'un écran secondaire de 5,5 pouces. Le capteur Face ID sous l’écran serait lui encore en phase de test. Côté prix, accrochez-vous. Il pourrait grimper entre 2 100 et 2 300 dollars . C’est environ 1 000 dollars de plus qu’un iPhone Pro Max, et 400 dollars au-dessus d’un Galaxy Z Fold 6. Surtout, Apple vendant ses smartphones bien plus cher en Europe qu'aux Etats-Unis, le prix des iPhones dans les Apple Store français devrait taquiner sans peine les 3000 euros. Un tarif qui s’explique par le positionnement ultra premium d’Apple, et par l’espoir que l’intégration logicielle avec iOS fasse la différence. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, focus sur la numérisation des services bancaires avec une plongée dans le tout nouveau rapport Digital Banking Experience Report 2025 signé Sopra Steria. Cette étude permet de mieux comprendre les grandes tendances qui redessinent l’expérience bancaire numérique. Le levier stratégique de la gestion des finances des clients en ligne Le document met avant tout l’accent sur une idée simple mais puissante. La capacité d’une banque à faciliter en ligne la gestion des finances de ses clients est devenue un levier stratégique et un avantage concurrentiel. Par exemple, Plus d’une banque sur deux enrichit ses services numériques pour aider les clients à mieux piloter leur budget. Ce sont ces actions stratégiques qui permettent aux banques de renforcer l’engagement et de fidéliser ses clients. Les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numérique Le second point c'est que les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numérique. Le digital gagne du terrain partout en Europe, avec des taux d’adoption records, comme en Allemagne ou en Italie. Les banques misent sur les portefeuilles numériques, les offres de Buy Now, Pay Later , mais doivent aussi affronter des enjeux croissants de fraude. Et c'est cela qui les pousse à augmenter leurs budgets de cybersécurité . L’IA générative s’invite dans les parcours clients Enfin, le troisième élément clé, c'est que l’IA générative s’invite dans les parcours clients. Elle permet aux banques d’améliorer leurs processus de conformité, de lutter contre la fraude et de personnaliser l’expérience utilisateur. Ainsi, plus de 60% des établissements bancaires s’attendent à augmenter de 10% ou plus leurs investissements dans l'IA générative. Mais attention, des questions éthiques et réglementaires subsistent. Parmi les autres enseignements du rapport, on trouve aussi la montée en puissance de offres de crypto-monnaies , surtout les stablecoin et le bitcoin , l’importance critique de la protection des données dans un contexte d’ Open Banking , et l’intégration des critères ESG dans les offres bancaires. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, on s’intéresse à une initiative d’OpenAI qui pourrait bien redéfinir la manière dont on évalue les modèles d’intelligence artificielle dans les secteurs professionnels. Il s'agit du programme OpenAI Pioneers. Des évaluations de modèle pour l'instant trop généralistes Premier point, OpenAI fait le constat que les évaluations actuelles de la performance des IA sont bien trop généralistes. Jusqu’ici, chaque lancement de modèle d'IA comme Llama de Meta, ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic s’accompagne de tests de performance standardisés. Mais ces tests ne reflètent pas les besoins spécifiques des industries comme la santé, le droit ou la finance. OpenAI veut donc combler ce vide en créant, avec l’aide des entreprises clientes, des critères d’évaluation sur mesure pour chaque secteur. Co-construction de benchmarks sectoriels Vous l'aurez compris, OpenAI ne va pas faire cela tout seul. Le programme Pioneers implique une collaboration directe entre les chercheurs de la société et les entreprises participantes. Ensemble, ils vont co-construire des benchmarks sectoriels et adapter les modèles d’IA aux besoins métiers. Il s’agit donc d’un double objectif. D'une part instaurer une meilleure confiance du public envers ces systèmes, et aussi affiner la technologie. Le Reinforcement Fine-Tuning comme outil d'affinage Et ce travail sur la technologie est le troisième point important. Car le programme va utiliser une technique nommée le Reinforcement Fine-Tuning. Cette technique , abrégée en RFT, permet d’ajuster les modèles en fonction de cas d’usage bien précis. OpenAI aidera les entreprises à mettre en œuvre cette méthode, puis les accompagnera dans leur déploiement à grande échelle. En clair, OpenAI veut passer d’une IA généraliste à une IA vraiment utile pour les professionnels, en mettant en place un cadre d’évaluation robuste et adapté à chaque métier. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi crucial que technique. Il s'agit de l’explosion de la consommation électrique des centres de données dopée par l’intelligence artificielle. Le premier rapport de l’Agence internationale de l’énergie sur l'IA , publié le 10 avril, tire la sonnette d’alarme. La demande électrique est en train d'exploser Premier point, la demande électrique est en train d'exploser. En 2024, les datacenters représentaient environ 1,5 % de la consommation mondiale d’électricité. Mais d’ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à près de 3 %. Oui c'est le double, mais surtout il s'agit de l’équivalent de la consommation actuelle du Japon. L’essor fulgurant de l’IA générative Et la raison de cette croissance incroyable, c'est l’essor fulgurant de l’IA générative, qui demande des capacités de calcul gigantesques. Résultat, la consommation d’électricité des datacenters pourrait passer d'un peu plus de 400 à près de 950 térawattheures en six ans. C’est tout à fait colossal. Les États-Unis, l’Europe et la Chine représentent déjà 85 % de cette consommation, et la croissance se concentrera surtout aux États-Unis. Un défi énergétique mais également écologique Bien sûr, il s'agit d'un défi énergétique mais également écologique. Jugez plutôt, un seul centre de données de 100 mégawatts consomme autant qu’une agglomération de 100 000 foyers. Et demain, les plus grands centres de données atteindront une consommation vingt fois supérieure. Cela pose aussi un vrai problème de capacité du réseau électrique. Et côté émissions, la facture grimpe aussi. On passerait de 180 à 300 millions de tonnes de CO2 produites d’ici à 2035. Attention aux "effets rebond" Reste que cette explosion de l'IA pourrait aussi être porteuse d'opportunités. Si l’intelligence artificielle risque de faire bondir la demande d’énergie, elle pourrait aussi améliorer l’efficacité des réseaux. Et également réduire d’autres émissions. Comment ? Grâce à l’optimisation des systèmes. Mais l’AIE reste prudente. L’IA n’est pas une baguette magique dit l'organisation. Sans politiques publiques ambitieuses, les gains pourraient être annulés par les fameux "effets rebond", comme une surconsommation liée à la baisse des coûts. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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Il y a quelques années le monde du numérique bruissait d'un terme anglo-saxon qui faisait saliver fournisseurs, société de services informatique et responsables de collectivités territoriales. Ce terme, c'était celui de smart city . La promesse de ces villes intelligentes étaient multiples, allant d'une meilleure sécurité urbaine à une meilleure efficacité de la dépense publique. Séduite, la ville de Toronto a confié en 2019 les clés du camion à Google . De quoi refroidir le secteur un an plus tard . Pourquoi ? Parce que Google avait fait main basse sur les données de la ville. Depuis, les promoteurs de la smart city se font plus discrets. Sauf Jacques Priol . Cet expert de la donnée publique conseille les collectivités territoriales sur leurs projets de territoires connectés . Des projets que l'on croise en France dans des villes comme Dijon ou Angers. Nous l'avons rencontré. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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C'est un projet ambitieux de l’Union européenne. Il s'agit de se libérer des géants américains et chinois du paiement, comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay du côté de l'Empire du Milieu. Se passer des réseaux de paiement non européens Premier point, à l'heure de la guerre commerciale et tarifaire, il semble que les autorités européennes jugent que la dépendance aux entreprises étrangères spécialisées dans l'intermédiation du paiement est problématique. Et voici un exemple très concret pour comprendre ce qui chiffonne l'Europe. À chaque fois que vous utilisez votre carte Visa ou que vous réglez un achat via PayPal, vous passez par des réseaux qui ne sont ni européens ni souverains. Ces services sont américains, ou chinois dans le cas d’AliPay. C'est cette situation qui commence sérieusement à inquiéter Bruxelles, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales. La BCE prend les devants Et c'est plus précisément la BCE, la Banque Centrale Européenne, qui prend les devants. Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale, a exprimé clairement sa volonté de bâtir une alternative européenne. L’objectif est de proposer un système de paiement local, sécurisé et indépendant, capable de concurrencer les géants actuels. Ce serait, selon ses mots, "un pas de plus vers l’indépendance économique de l’Europe". Vers un portefeuille numérique unifié en Europe Mais, et c'est le troisième point, se passer de Visa ou Mastercard n'est qu'un aspect de cette volonté d'indépendance européenne. Concrètement, l’Union européenne planche aussi sur un portefeuille numérique unifié. Celui-ci pourrait centraliser, sur nos smartphones, des documents comme la carte d’identité, le permis de conduire, mais aussi des moyens de paiement. Cette dynamique est déjà à l'œuvre en France où il est désormais possible de dématérialiser sur son smartphone sa carte d'identité, sa Carte Vitale , et prochainement son permis de conduire. Mais portée à l'échelle européenne, cette brique technologique pourrait accélérer l’intégration économique au niveau du Vieux Continent. Et rendre plus indépendant encore les européens des entreprises américaines et chinoises, qui proposent déjà des outils de stockage de documents dématérialisés. D’après les estimations du service de recherche du Parlement européen, une telle initiative pourrait générer jusqu’à 2800 milliards d’euros de PIB d’ici 2032. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.…
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