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1 Sweetgreen's CEO explains why his salads are so expensive 1:12:26
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On today's episode, co-hosts Yasmin Gagne and Josh Christensen discuss the latest news in the world of business and innovation, including Apple’s newest product announcements at WWDC, Warner Bros. Discovery’s split back into two companies, and the U.S. and China meeting in London to discuss trade talks. Next, since its inception in 2008, NPR's Tiny Desk Concerts have become a staple on YouTube with over 11 million subscribers. Josh and Yaz speak with Fast Company associate editor David Salazar about the lasting influence, favorite acts, and future programming of Tiny Desk Concerts. Finally, Yaz and Josh interview Sweetgreen CEO Jonathan Neman about the company's new menu items, advancements in culinary technology like Infinite Kitchens, and the removal of seed oils from their food preparation process. For more of the latest business and innovation news, go to https://www.fastcompany.com/news To read David Salazar’s piece on NPR’s Tiny Desk concerts: https://www.fastcompany.com/91337277/npr-tiny-desk-concert-artist-impact…
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Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui ouvrent le champ des possibles, pour une société plus solidaire et respectueuse de soi, des autres et du Vivant en général.Des rencontres inspirantes pour s'engager dans la transition écologique, économique et sociale à l'échelle de son territoire et de ce qui fait sens, pour chacun d'entre nous.
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×Cet épisode est le troisième et dernier d'un hors-série consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Avant d'écouter cet épisode, je vous conseille d'écouter les deux premiers épisodes du hors-série : "Explorer le vivant" et "L'hospitalité active". Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. Dans ce troisième épisode, intitulé "Premiers résultats", nous revenons avec Baptiste Morizot sur la génèse du grand inventaire du vivant mené sur la ferme du Grand Laval. Baptiste est philosophe naturaliste, enseignant-chercheur à l’université d’Aix-Marseille et l'auteur de nombreux ouvrages ; il est membre-fondateur de l'association "Réensauvager la ferme". Ses livres font partie de ma bibliothèque depuis le lancement de mon podcast, puisqu’il travaille sur les questions de relations entre les sociétés humaines et le reste des vivants. Un an après cet échange avec Baptiste, c'est avec Maxime Zucca, écologue et ornithologue, coordinateur scientifique de l'association, que j'ai rendez-vous. Nous sommes en mars 2023, et nous faisons le point sur tout ce qui a été entrepris ici depuis un an, ainsi que les observations et premiers résultats. Nous parlons notamment du rôle que peuvent jouer les fermes qui pratiquent l'hospitalité active à l'égard du sauvage, notamment pour la survie de certaines espèces amenées à coloniser des espaces toujours plus au nord, en raison du changement climatique. A la fin de l'interview, je tends le micro à Juliette Petit, maraîchère, qui a fondé la ferme des Pierrettes avec son compagnon Guillaume après une reconversion professionnelle radicale (ils étaient tous les deux ingénieurs à l'étranger, et ne travaillaient pas sur le sujet de l'agriculture). Juliette est cofondatrice de l'association "Fermes paysannes et sauvages", une association de fermes à taille humaine qui œuvrent pour le retour de la vie sauvage dans les espaces agricoles en partant du postulat que la ferme n'est plus le problème mais une partie de la solution. Liens relatifs à cet épisode : L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ L'association "Fermes paysannes et sauvages" - https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com/ L'interview de Baptiste Morizot dans la Grande Librairie - https://www.youtube.com/watch?v=uQZcktq_W3E&ab_channel=LaGrandeLibrairie Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/ *** Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Aujourd’hui, en raison de la crise écologique, les initiatives se multiplient pour faire de la place à la biodiversité sauvage dans les exploitations agricoles. La plupart du temps, elles consistent à concéder une évolution ponctuelle de pratiques en échange de nouvelle formes de subventions, ou à mettre en place des aménagements à la marge. Par ailleurs, seule la biodiversité considérée « utile » à l’activité agricole est visée. L’association « Réensauvager la ferme » propose une autre approche à l’égard de l’hospitalité envers la biodiversité sauvage. *** Durant toute la semaine consacrée au podcasthon, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment.Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions.…
Cet épisode est le deuxième d'un hors-série en trois épisodes consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Avant d'écouter cet épisode, je vous conseille d'écouter le premier épisode du hors-série : "Explorer le vivant" ! Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. Dans ce deuxième épisode, intitulé "L'hospitalité active", j'ai eu la chance de pouvoir échanger avec Baptiste Morizot (philosophe naturaliste, enseignant-chercheur à l’université d’Aix-Marseille, auteur de nombreux ouvrages). Baptiste est membre-fondateur de l'association "Réensauvager la ferme". Ses livres font partie de ma bibliothèque depuis le lancement de mon podcast, puisqu’il travaille sur les questions de relations entre les sociétés humaines et le reste des vivants. J’ai suivi ses aventures sur la piste des loups, lu avec intérêt ses articles dans le hors-série de Socialter dont il était rédacteur en chef. Pour finalement croiser sa route ici, au grand Laval… Il nous explique ici que l’enjeu n’est pas de faire revenir un nombre d’espèces quantifiable sur la ferme, mais de faire revenir des dynamiques écologiques. C'est le cœur même de la démarche portée par l'association "Réensauvager la ferme", à la ferme du Grand Laval à Montélier (Drôme). " Le pari est qu’en cherchant à créer un maximum d’habitats en nombre et en diversité, favorisant ainsi le retour d’une multitude d’organismes en leur laissant de l’espace pour accomplir tout ou partie de leur cycle de vie, cela réactivera quelque chose de structurel au niveau des dynamiques écologiques de la ferme ". Dans cet épisode, Baptiste nous parle de son intérêt pour le monde agricole et revient sur ce qui caractérise aujourd'hui le modèle dominant. Il évoque également les raisons de prendre soin du sauvage - qui ne sont pas uniquement des raisons morales ou éthiques ! - et l'intérêt de la surdensité et de la place que nous accordons au sauvage. Nous verrons quelques exemples de l'intérêt - pour les humains - de l'hospitalité active pour le sauvage, en échangeant notamment avec Hugues Mouret, naturaliste et directeur scientifique de l’association Arthropologia. Enfin, nous ferons le lien avec les maladies infectieuses émergentes, grâce au témoignage de Camille Besombes, médecin infectiologue dans l'unité d'épidémiologie des maladies infectieuses émergentes à l'Institut Pasteur de Paris. Liens relatifs à cet épisode : L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ Les livres de Baptiste Morizot - https://www.fnac.com/ia819084/Baptiste-Morizot L'association Arthropologia : https://www.arthropologia.org/# Le MOOC pollinisateurs, animé notamment par Hugues Mouret, qui a démarré le 20 mars - https://www.arthropologia.org/blog/mooc-pollinisateurs# Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/ *** Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Aujourd’hui, en raison de la crise écologique, les initiatives se multiplient pour faire de la place à la biodiversité sauvage dans les exploitations agricoles. La plupart du temps, elles consistent à concéder une évolution ponctuelle de pratiques en échange de nouvelle formes de subventions, ou à mettre en place des aménagements à la marge. Par ailleurs, seule la biodiversité considérée « utile » à l’activité agricole est visée. L’association « Réensauvager la ferme » propose une autre approche à l’égard de l’hospitalité envers la biodiversité sauvage. *** Durant toute la semaine consacrée au podcasthon, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment. Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions.…
Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Ce premier épisode d'une série de trois permet de découvrir la ferme du Grand Laval et de mieux comprendre la démarche d'exploration du vivant engagée depuis un an avec l'association "Réensauvager la ferme". Dans cet épisode, je donne la parole à Sébastien Blache et Elsa Gärtner de la ferme du Grand Laval, mais aussi à plusieurs naturalistes : Thomas Deana, chiroptérologue (étude des chauves-souris), Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum National d'Histoire Naturelle, Luc Garraud, botaniste, et Xavier Cucherat, malacologue (étude des mollusques). *** Cet épisode est le premier d'un hors-série en trois épisodes consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Pendant une semaine, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment. Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions. Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. *** Liens relatifs à cet épisode : L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ La Ligue de Protection des Oiseaux - https://www.lpo.fr/ Le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) - https://www.vigienature.fr/fr/suivi-temporel-des-oiseaux-communs-stoc Le Muséum National d'Histoire Naturelle - https://www.mnhn.fr/fr Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/…

1 [REDIFF ETE] Entreprise & transition : le regard de Laëtitia, pionnière de la cosmétique zéro déchet 30:26
Et voilà, clap de fin des rediff' de l'été... et de la première saison du podcast ! Pour finir, un épisode que je pourrais résumer de "soupe minestrone", puisqu'il rassemble des tas d'ingrédients qui font partie de mon parcours : Montreuil (Lamazuna a fait ses débuts là-bas, j'y ai vécu quelques années), la Drôme (à 3 ans d'intervalle, j'ai fait le même parcours que Laëtitia et toute l'équipe : bye bye Montreuil, bonjour la Drôme !), la stratégie d'entreprise, le zéro déchet, l'alimentation... En bref, j'ai adoré interviewer Laëtitia Van de Walle, aux pieds du Vercors, sur la terrasse de la tiny house devant les locaux de l'entreprise, qui n'avait alors pas encore déménagé dans le nouvel écolieu juste à côté. Nous étions en février 2022, la terrasse était baignée de soleil et tout était doux, dans ce moment d'échange. Cet écolieu, avec un potager pour produire sur place la nourriture consommée le midi par les salariés de l'entreprise, c'était le rêve de Laëtitia depuis de nombreuses années. C'était même ce projet qui l'avait poussée à déménager son entreprise dans la Drôme, au cœur du petit village de Marches. Dans cet épisode, Laëtitia nous parle notamment de la crise que traversent les entreprises du bio et du vrac depuis plusieurs mois, et qui a contraint Lamazuna à se séparer pour la première fois d'une dizaine de personnes à la fin de l'année 2021. Elle nous parle également de l'écolieu qui ouvrira ses portes quelques mois plus tard, à l'été 2022, ainsi que de la responsabilité des entreprises dans la crise écologique. Je vous laisse avec Laëtitia, et je vous souhaite une belle journée d'été, car oui, il n'est pas encore trop tard pour cette dernière rediff' estivale - nous avons encore quelques jours devant nous avant l'arrivée de l'automne, qui marquera le démarrage de nouveaux projets... Je vous en dis plus très vite ! *** Pour suivre l'actualité du podcast, rdv sur le compte Instagram dédié : https://www.instagram.com/relations_podcast/…
"Dans beaucoup de villages et petites villes, les vitrines vides et les rideaux de fers sont baissés. Dans les villages, quand un café, une boulangerie ou une épicerie s’en va, ce sont des services quotidiens et du vivre ensemble qui disparaissent. Pourtant, des initiatives ingénieuses émergent un peu partout. Une usine en friche ? Voilà un Tiers-Lieu pour 50 personnes ! Là une micro-crèche, ici un atelier de réparation de vélo ou une ressourcerie. [...] Ces nouvelles boutiques de proximité, souvent issues de l'Economie Sociale et Solidaire, sont avant tout à la recherche d'un impact social. Le café ou le Tiers-Lieu ne déménageront jamais dans une zone commerciale pour augmenter leur clientèle." L'argent militant Pour soutenir ces projets, Villages Vivants veut rendre l'immobilier commercial accessible et solidaire. Comment ? En achetant, rénovant et louant des locaux pour installer des activités qui ont un impact positif sur leur territoire et permettent notamment aux habitants de retrouver des services de proximité et du lien social. Avec Raphaël Boutin Kuhlmann, cogérant et directeur des opérations, nous parlons des initiatives qui permettent de redynamiser des villages et des territoires. Nous parlons de lien mais surtout de lieu social, de tiers-lieux, de modèles alternatifs, d’investissement, de progrès ou encore d’innovation sociale. Cet épisode a été tourné le 6 décembre 2021 à Crest, dans la vallée de la Drôme, alors que l'équipe venait tout juste d'emménager dans ses nouveaux locaux. En photos : balade à Crest en famille, en février 2022.…

1 [REDIFF ETE] Valoriser toutes les diversités des territoires, pour remettre la relation au cœur de nos vies 51:06
Damien fait partie des premières personnes que j'ai eu envie d'interviewer. Lors de mes recherches avant le lancement du podcast, fin 2020, j'étais tombée sur son premier livre, "Toutes les couleurs de la terre" , paru la même année aux éditions Tana et co-écrit avec Pierre Spielewoy, dans lequel il développe le concept de société de la relation. Depuis, j'ai eu régulièrement l'occasion d'échanger avec Damien et je suis son parcours de vie avec intérêt. Damien est géographe et anthropologue. Il se décrit comme un penseur de la relation, militant des diversités. Il est engagé en politique, et entend bien mettre la poésie au cœur de son action. Sa femme vient du Burkina Faso, et Damien a la double nationalité. Franco-burkinabé, son cœur est en partie en Afrique. Il a d'ailleurs publié au mois de janvier un livre sur Yacuba Sawadogo, "L'homme qui arrêta le désert" . "Cet homme octogénaire a consacré sa vie à créer une forêt en plein Sahel, à rebours de la dynamique d'exode rural en utilisant et en perfectionnant des techniques traditionnelles. Le résultat aujourd’hui ? Les écoles sont de nouveau bruyantes, les artisans et familles se sont réinstallés, le sol est fertile, et des relations par-delà le visible structurent de nouveaux possibles". Hasard des calendriers des maisons d'édition, un autre livre de Damien est sorti au mois de janvier : "Entendre la Terre" , un livre d'entretien avec le géographe Augustin Berque. "Son œuvre est un phare pour penser la relation. Augustin Berque a été l'un des géographes les plus influents pour moi : sa pensée du milieu, sa quête de l'altérité, sa capacité à réconcilier l'universel et la diversité, me semblent féconds pour faire face aux crises contemporaines". Après avoir soutenu sa thèse sur les jardins potagers pour les familles en situation de précarité, Damien a obtenu le titre de Docteur. Il a quitté Paris cet été avec femme et enfant pour aller s'installer dans la Sarthe et le Vendômois. En parallèle, il démarre un postdoc sur les transitions écologiques territoriales au CNRS. Notre entretien a été enregistré en avril 2021, dans un parc parisien à mi-chemin entre nos deux logements de l'époque.…

1 [REDIFF ETE] Les Ciboulettes, un lieu pour s'éveiller aux pratiques écologiques qui font du bien 44:42
Pâtisserie et cuisine douces pour la planète (et pour nous !), ateliers de sensibilisation à l'écologie, permaculture au jardin pédagogique, ateliers philo pour enfants, dîners collaboratifs, éveil musical pour les touts petits, ateliers couture, teambuilding,... voilà un petit aperçu des différentes activités proposées aux Ciboulettes, un éco-lieu d’expérimentation dédié aux pratiques écologiques qui font plaisir. Ici, petits et grands cuisinent, bricolent, méditent, jardinent, partagent… pour prendre soin d’eux, des autres et de la planète. Marion a fondé ce lieu avec sa sœur Céline, au cœur de la gare de Chelles en Seine-et-Marne. Quand je suis allée la rencontrer aux Ciboulettes en juin 2021, j'avais très envie de comprendre le chemin qu'elle avait parcouru avant de se lancer dans cette aventure, après un burn-out il y a quelques années. C'était une autre époque. Marion passait son temps à travailler, consommer, voyager. Elle gagnait très bien sa vie, et a fini par se sentir à côté de son chemin. Elle a pris conscience de l'impact écologique de son mode de vie, et en quelques années, elle a progressivement changé ses habitudes, et finalement sa manière de voir le monde. Aujourd’hui, elle trace sa route, alignée avec ses valeurs. C’est une personne sensible, rayonnante et vraiment inspirante. Une personne qui vit désormais "en pleine conscience", que ce soit vis-à-vis de ses activités quotidiennes, de sa consommation, de son alimentation, de ses loisirs,... Une personne qui essaye, à son niveau, de donner envie aux autres de s'engager dans une transition écologique et sociale joyeuse et accessible. Parmi toutes les personnes que j'ai interviewées, Marion est probablement la personne qui me ressemble le plus. Son parcours professionnel et de transition résonne avec le mien ; je partage ses indignations et ses espoirs, sa volonté de retisser les liens abîmés pour faire évoluer nos regards sur le monde. Quand parfois je me décourage ou que je n'ai plus de mots face aux critiques - inévitables... - quand on tente de changer ses habitudes ("ma pauvre tu vas être totalement carencée avec ce que tu manges !", "avec tout ce que tu as pris l'avion, franchement ça te fait quoi de le prendre une fois de plus ?"), je pense à Marion et ça me redonne le sourire. Merci à toi de faire partie des personnes inspirantes qui montrent que s'engager sur la voie d'une vie plus écologique, c'est loin d'être affreux, bien au contraire !…

1 [REDIFF ETE] Le Campus de la Transition : innover en matière d'enseignement pour nourrir les têtes, les cœurs et les corps 34:34
6 février 2021. Il faisait gris et froid. Il pleuvait. Je venais de terminer un parcours de quelques semaines de réflexion, en collectif, pour poser les premières pierres de mon nouveau parcours professionnel. Je voulais contribuer d'une manière ou d'une autre à la transition écologique, mais je ne savais pas par quel bout prendre les choses. J'en ai conclu qu'il fallait d'abord que je m'inspire auprès de celles et ceux qui y contribuaient déjà. Mon rêve, depuis des années, était de partir en camping-car, en famille, pour faire un tour des pays scandinaves à la découverte des initiatives inspirantes en matière d'éducation. En pleine période de covid, ce n'était pas vraiment envisageable. Je me suis dit qu'après tout, je pouvais déjà démarrer à côté de chez moi, avec un simple micro et un enregistreur. Et sans camping-car. Pendant le premier confinement, alors que j'étais enceinte de mon 2ème enfant, j'avais suivi le parcours "résilience et transition" proposé par le Campus de la Transition. Quelle richesse dans les contenus ! Ce fut une révélation. Mon micro acheté, je leur ai donc écrit pour les interviewer. Aucune autre première interview n'aurait eu de sens pour moi. Il fallait que je me rende au Campus. Ils m'ont simplement proposé de venir lors d'une journée portes ouvertes, et de voir directement sur place. Je suis venue avec ma fille, et nous y avons passé la journée. Nous avons visité, jardiné, discuté... Et j'ai réussi à décrocher non pas une mais 3 interviews ! Je n'en menais pas large quand il a fallu tendre le micro à Dorothée de Courson. C'était mon premier enregistrement, et je n'avais aucune idée du résultat final. Je n'avais même pas préparé de questions... Ce premier épisode - et c'est le seul - donne la parole à 3 personnes. Il a une saveur toute particulière pour moi. Je ne l'ai jamais réécouté, je pense que je n'y verrais que des défauts. Mais c'est un épisode de cœur qui marque le début de mon aventure dans l'univers du podcast ! Le Campus de la Transition est un lieu d’enseignement, de recherche et d’expérimentation créé en 2018 par un collectif d’enseignants-chercheurs, d’entrepreneurs et d’étudiants. Leur volonté : promouvoir une transition écologique, économique et humaniste pour relever les enjeux de notre siècle. Le Campus de la Transition innove dans les contenus de ses enseignements, mais aussi dans la manière de les enseigner. L’expérience de l’apprenant se poursuit bien au-delà du seuil de l’amphi. Les enjeux d’une transition écologique concernent autant nos têtes que nos cœurs et nos corps.…
Dernier épisode de la saison #1 du podcast, l'épisode avec Sarah Fanjat met en lumière une pratique peu connue pour développer le "savoir-être-ensemble" : l'apprentissage avec les animaux. D'autant plus que Sarah travaille avec des animaux qui ne sont pas souvent cités en exemple pour inspirer les équipes et les managers, puisqu'il s'agit des moutons 🐑 Sarah Fanjat est coach d’organisation, spécialisée dans l’innovation managériale et la conduite du changement. Dans cet épisode, nous parlons de médiation animale, mais aussi de l’importance du temps long, souvent malmené dans les organisations ; nous abordons l’apprentissage de la coopération et l’importance d’expérimenter le savoir-être-ensemble, tout en laissant de la place à la vulnérabilité et à l’imprévu. Aviez-vous déjà entendu parler de "sheep coaching" ? Si comme pour moi c'est une découverte (et qu'à ce stade vous avez encore l'air très dubitatif !), je vous invite à écouter Sarah en parler avec beaucoup de passion et de douceur.…
Je me souviens de cette belle rencontre, quelques jours avant Noël. Nous passions quelques jours dans le Perche, chez des amis. Pendant la sieste du petit, gardé par son papa, nous étions partis en début d'après-midi direction la Ferme du Plessis. Les amis avaient visité les jardins avec ma fille, pendant mon interview avec Mathieu Labonne. 🧑Ingénieur-chercheur en climatologie, Mathieu Labonne a passé 5 années à la direction de l’association Colibris, avant de rejoindre la Coopérative Oasis qui aide les citoyens à inventer et développer de nouveaux lieux de vie dans les territoires. Il est également coordinateur du Centre Amma, à la Ferme du Plessis, et est à l’origine de l'écohameau situé juste à côté, où il vit avec sa famille. 💡Les Oasis : des laboratoires d'inspiration au cœur des territoires Ces lieux, qui peuvent prendre des formes multiples, sont particulièrement avancés en matière de coopération, de solidarité et de partage. Les 5 principes fondamentaux de la Coopérative Oasis (agro-écologie, sobriété énergétique, gouvernance respectueuse des besoins de chacun, mise en commun et équilibre entre collectif et individuel, et ouverture sur le monde) sont à mon sens des axes essentiels des nouvelles voies que nous devons emprunter. ☀️Dans cet épisode, nous parlons d’écolieux et de la vie en habitats participatifs, d’écologie, d’engagement, de spiritualité, de gouvernance partagée, de valeurs à nourrir et à cultiver. ✒ Le premier livre de Mathieu Labonne, "Servir le monde" aux éditions Tana, est sorti au mois de mars. Il y partage en particulier ses réflexions sur l'intérêt de relier la démarche spirituelle et l'engagement écologique, qui sont les deux éléments centraux de son engagement.…

1 [REDIFF ETE] Donner les clés relationnelles, pour permettre de s'affirmer pleinement tout en avançant avec les autres 32:33
Pour ce 4ème thème consacré aux relations aux autres, je suis heureuse de repartager cet épisode tourné en mai 2021 avec Véronique Zehnacker, qui venait de créer sa société, Perspero, afin d’accompagner les personnes en tant que médiateur professionnel. Qui est-elle ? Après 15 années passées dans des entreprises agro-alimentaires et un projet intraprenarial porté par la fondation Valrhona ("Graines de Pâtissier), Véronique a réalisé que les relations sont essentielles à notre bien-être pour pouvoir contribuer à un monde en mutation. Je garde un super souvenir de cette interview 🎙 J'habitais encore à Montreuil (à côté de Paris) au moment de cet échange, et Véronique m'avait parlé de ces quelques années qu'elle avait passées dans la Drôme, alors qu'elle travaillait chez Valrhona. Elle m'avait partagé ses bonnes adresses à Valence et m'avait fait découvrir quelques uns de leurs chocolats🍫 Véronique dit vouloir aider à retisser les liens à deux niveaux : 👩🔧👨🔧entre les femmes et les hommes qui travaillent et s’impliquent ensemble vers le succès d'un projet et/ou d’une entreprise 👨🦱🦠entre l'Homme et la Nature par l’alimentation durable et son implication dans des projets d’éducation à l’alimentation avec L’école comestible (Véronique est membre du bureau de l'association dont j'ai parlé dans l'épisode #16 du podcast, avec Erika Fournel, que j'ai repartagé la semaine dernière).…

1 [REDIFF ETE] Holacratie, un modèle de gouvernance partagée pour réinventer nos organisations 59:06
1er épisode de cette nouvelle série de rediff', l'épisode n°3 consacré à l'holacratie a été enregistré en février 2021 à Tarnos, dans les Landes. 🎧 Il fait partie des 3 plus longs épisodes du podcast (durée 59mn !), mais il est pourtant le n°1 en termes d'écoute. Chaque semaine depuis plus d'un an, je constate avec étonnement (et joie) que de nouvelles personnes écoutent cet échange avec Vincent Lagalaye, coach certifié en holacratie. ⚙ L'holacratie est une démarche qui fait partie de ce qu’on appelle la « gouvernance partagée » dans les organisations. Voici un extrait de la présentation de cet épisode : "Alors que j’explore différents champs d’action pouvant accompagner la transition écologique, économique et sociale, en particulier à travers de nouvelles manières d’être en lien, il me semble que l’une des clés se situe au niveau des modèles de gouvernance de nos organisations. Aujourd’hui, la plupart des organisations, que ce soit les entreprises, les associations, les partis politiques ou encore les collectivités locales, sont encore organisées selon un modèle bien souvent pyramidal qui n’est pas source d’épanouissement pour les personnes qui en font partie. Dans son livre publié en 2014, Reinventing Organizations, Frédéric Laloux montre que de nouvelles formes d’organisations sont possibles, et même, qu’elles fonctionnent déjà. Je suis convaincue que le changement de nos modes d’organisation – avec de nouvelles façons de communiquer et de décider ensemble - est un levier de transformation puissant vers un nouveau modèle de société. Une société du faire ensemble".…
J'ai suivi sur Instagram ses vacances itinérantes à vélo, en famille avec ses 4 enfants, et ça m'a donné des idées pour l'été prochain... 🚴♀️🚴♂️🏕 D'ici là, et pour clore le 3ème thème des rediff' de l'été 👉 le délicieux épisode avec Erika Fournel, diététicienne nutritionniste, chargée des contenus pédagogiques au sein de l'école comestible, association fondée par la journaliste Camille Labro, qui se propose d'éveiller et d'éduquer les enfants au goût, dès la maternelle. 👩🌾 L'école comestible s'inspire de l'Edible Schoolyard, un projet de jardin potager et d'apprentissage par la cuisine, lancé en 1995 aux Etats-Unis par Alice Waters, une cheffe cuisinière américaine. Depuis, ce projet a permis le lancement de programmes d'éducation alimentaire dans plus de 5000 écoles à travers le monde. 🥦Dans cet épisode, nous parlons notamment de la joie des enfants qui découvrent ou redécouvrent l'art de la cuisine, à partir d'aliments sains, locaux et de saison. "Éduquer les enfants à mieux manger, c'est aussi leur apprendre à prendre soin d'eux-mêmes, des autres et de leur environnement, tout en se régalant. C'est une démarche écologique, humaine, vertueuse et délicieuse", Camille Labro…
Pour clore cette semaine caniculaire du mois d’août, je vous propose la rediff d’un épisode coup de cœur, enregistré à la ferme du Grand Laval à Montélier, dans la Drôme. 🐔🌾 Elsa Gärtner et Sébastien Blache sont paysans naturalistes et pratiquent la polyculture-élevage. Cette méthode de production agricole était la norme au début du siècle passé. Elle est aujourd’hui très à la marge. Ici pas d’intrants chimiques, la terre est fertilisée par les animaux, eux-mêmes nourris par ce qui est produit à la ferme. 🧐 Je lis régulièrement des commentaires de gens qui affirment que les rendements de l’agriculture biologique sont moins bons que ceux de l’agriculture conventionnelle, et que pour nourrir toute la population mondiale, il est urgent d’arrêter le bio. Cet argument est bien utile pour servir les intérêts de l’agriculture conventionnelle qui utilise abondamment pesticides et intrants chimiques au détriment de la santé des sols, de la biodiversité et par conséquent des êtres humains. Si l’on compare la monoculture en bio avec la monoculture en conventionnel, l’argument peut tenir la route : la monoculture, quelle qu’elle soit, n’est pas un système résilient. A l’inverse, la polyculture-élevage est un système résilient dont les rendements n’ont plus à faire leur preuve ; des études ont été menées sur le sujet, notamment à la ferme du Bec Hellouin qui pratique le maraîchage bio-intensif selon les principes de la permaculture. Les rendements sont excellents, le système n'use pas les sols et ne produit aucun déchet inutile. 🐦 Dans cet épisode, mes invités dressent un constat lucide sur la réalité du système agricole aujourd’hui. Ils nous parlent des enjeux liés à notre alimentation, mais aussi de leurs espoirs en construisant un système agricole qui intègre pleinement la vie sauvage et permet la régénération des écosystèmes. 🚀 Sébastien et Elsa sont très engagés : ils sont notamment à l'origine de la création de l'association "Fermes paysannes et sauvages" dont les fermes, à taille humaine, œuvrent pour le retour de la vie sauvage dans les espaces agricoles. Leur postulat : la ferme n'est plus le problème mais une partie de la solution.…
C’était l’été dernier. Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous venions de passer un week-end en famille dans les Ardennes, et nous avions échappé au pire. Notre petit garçon de un an venait de faire une chute que je n’ai cessé de revivre en boucle, durant des semaines qui se sont prolongées en mois. Encore aujourd'hui, j'ai du mal. En arrivant à la Hardonnerie, j’étais aussi sonnée que reconnaissante d’être là, sains et saufs tous les 4. Nous étions en retard, et avons rejoint la visite en cours au pas de course, sous une pluie battante de juillet. Malgré le contexte, malgré le temps, ou peut-être grâce à tout cela, la ferme refuge m’a redonné le sourire. Créée par l’association Welfarm, qui œuvre pour une meilleure prise en compte du bien-être des animaux d’élevage, la Hardonnerie accueille des animaux de ferme au passé difficile. ☔ Guidés par Jessica Manichon, éthologue et coordinatrice de la Hardonnerie, les visiteurs du jour ont pu découvrir les différents animaux du refuge. L’objectif du parcours est double : - Permettre aux visiteurs de découvrir les animaux d’élevage autrement, et notamment leurs comportements et leurs capacités intellectuelles étonnantes - Les amener à s’interroger sur leurs actes d’achat, et leur donner les clés pour devenir des consommateurs plus responsables Aujourd’hui, réduire la consommation de viande au niveau mondial n’est plus une option : 80% de la déforestation dans le monde est due à l’agriculture, qui a besoin de place pour l’élevage et pour cultiver des céréales comme le soja pour nourrir les animaux. En France, 95% des cochons sont élevés en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur, sur du béton sans paille. 83% des poulets sont élevés en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur. 99,9% des lapins sont élevés en cages, sans aménagement ni limites de densité. Welfarm œuvre pour une meilleure prise en compte du bien-être des animaux, à toutes les étapes de leur vie (élevage, transport, abattage). 🌠 J'espère que l'écoute de cet épisode vous accompagnera dans vos propres réflexions autour de la place qu'occupent aujourd'hui les êtres humains parmi les vivants, et des relations que nous entretenons avec les animaux.…
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